Le modèle du National Trust : une success story pour le patrimoine !

L’important à retenir dans cet article :

 Le National Trust est aujourd’hui l’une des plus grandes organisations européennes de sauvegarde et de promotion du patrimoine historique. C’est aussi un acteur foncier de premier ordre puisqu’il entretient plusieurs centaines de bâtiments et jardins au Royaume-Uni. À l’échelle nationale et européenne, le National Trust s’anime grâce à son réseau de bénévoles et d’adhérents qui mettent en place des actions solidaires et citoyennes. Pourquoi le National Trust ? Comment agit-il à l’échelle britannique ? Est-ce un succès ? Cet article va tenter de répondre à toutes ces questions. 

Les points clés de cet article : 
– Les missions du National Trust
– Son réseau et son mode de fonctionnement 
– Le succès du National Trust outre-manche

 Introduction :

Représentant une des plus grosses organisations de valorisation et de conservation du Patrimoine au monde, le National Trust est une association à but non lucratif créée en 1895. Elle intervient en Angleterre, au Pays de Galles, sur l’île de Man et en Irlande du Nord. Ainsi, le National Trust (NT) représente à lui seul, le deuxième plus gros propriétaire foncier après la Couronne au Royaume-Uni. Il gère plus de 300 monuments et autant de jardins. Des collections d’art aux châteaux en passant par les littoraux, le NT intervient sur une large zone du patrimoine culturel. Ces biens sont inaliénables. 

1- « For ever, for everyone »  : l’histoire du National Trust

Fondé le 12 janvier 1895 par Octavia Hill, Sir Robert Hunter et Hardwicke Rawnsley au Royaume-Uni, le National Trust a été créé pour protéger le patrimoine anglais du bouillonnement chaotique du pays alors en pleine Révolution Industrielle. La population anglaise ayant fui les campagnes, provoquant un exode rural massif, il a fallu s’occuper des châteaux délaissés, des jardins abandonnés et des kiosques qui avaient cessé de tourner… Afin de garantir un avenir à ces pierres et à ces champs, il a rapidement fallu trouver des solutions financières. 

A ses débuts, le National Trust s’est consacré à la sauvegarde des monuments en péril, les propriétaires n’ayant plus les moyens d’entretenir leur bien. Puis, peu à peu, il reçut des dons qui lui permirent de racheter des propriétés et de les gérer en mettant en place des activités touristiques et économiques. Cent ans après sa création, le Trust est devenu le premier propriétaire terrien privé du pays avec 220 châteaux et propriétés, 238 000 hectares de terres, 885 kilomètres de côtes, une multitude de petits bâtiments et plusieurs dizaines de villages ! 

Au Royaume-Uni, on peut retrouver toutes les propriétés du National Trust grâce à leur logo en feuille de chêne ainsi que leurs restaurants, fleuristes et salons de thé présents sur les sites !

2- Tickets, abonnements et donateurs : les revenus du NT

Selon le NT, « ouvrir un site à la visite c’est déjà lui garantir un avenir ». L’organisation agit comme un propriétaire foncier grâce à l’aide de généreux donateurs comme les Rothschild ou encore le Prince de Galles, actuel président de l’association. Parmi les sites qu’il a acquis, on retrouve les mégalithes de Stonehenge, ou encore les thermes romains de Bath (Somerset)

Au Royaume-Uni, le Patrimoine est considéré comme un bien commun que chaque individu doit pouvoir aider à son échelle. Acheter un ticket de visite en est donc une bonne manière ! Le tourisme représente ainsi une bonne partie des recettes que perçoit le NT. A cela s’ajoutent les bénéfices du commerce mis en place autour de la marque véhiculée dans les restaurants et boutiques que l’association possède. 

Par ailleurs, le NT perçoit des revenus d’origine privée. Il s’agit principalement de legs et de cotisations versées par ses membres qui s’abonnent annuellement et peuvent, en contrepartie, visiter gratuitement les sites gérés par l’association. Aujourd’hui, le NT compte plus de 5 millions de membres soit plus que la population entière de la Nouvelle-Zélande !

Devenir membre du NT c’est contribuer directement à la protection de 
– Plus de 780 miles de littoral
– Plus de 250 000 hectares de terres
– Environ 500 maisons historiques, châteaux, parcs et jardins
– Près d’un million d’œuvres d’art

3- Chapeau melon et jupe en tweed : des bénévoles engagés

Plus de 61 000 bénévoles de tout âge (rapport annuel de 2017-2018) œuvrent pour le NT sur le territoire britannique. Jardiniers, techniciens, personnel d’accueil ou experts comptables, ils sont nombreux à assurer son fonctionnement. Sur les sites de visites, les bénévoles sont habillés aux couleurs de l’organisation. Ils n’hésitent d’ailleurs pas à proposer aux visiteurs de devenir membre à leur tour.

En tant qu’étranger, il est possible de participer à l’aventure en achetant le National Trust Touring Pass. Ce pass donne accès à plus de 300 sites répertoriés par l’organisation. Le NT est la plus grande organisation de conservation volontaire en Europe. Pendant la période estivale, il recrute plus d’un membre par minute !

4- « Food for Life »  : une politique environnementale exemplaire

Les membres du NT ont un véritable souci écologique et souhaitent ancrer durablement le tourisme dans cette logique. En ce sens, les sites patrimoniaux sont fermés à certaines périodes pour économiser de l’électricité et du chauffage. D’autre part, les produits cultivés dans les propriétés du NT sont utilisés dans les restaurants. Une bonne façon de créer un cycle de consommation court. 187 de leur cafés, restaurants et salons de thé ont reçu le prix Bronze « Food For Life Served Here ». Ce prix récompense l’engagement à servir des aliments locaux, frais et honnêtes, préparés à partir d’ingrédients éthiques et durables. 

Leur objectif est de réduire au maximum l’empreinte écologique et de favoriser les petits producteurs et les initiatives raisonnées. D’ici 2021, le NT espère générer 50 % de ses besoins en énergie à partir de ressources renouvelables. En outre, 100 projets d’énergie renouvelables doivent être mis en place ainsi que 43 installations de bornes de recharges pour voitures électriques sur des lieux de visite. Pour eux, protéger l’environnement ne nécessite pas la mise en oeuvre de moyens particulièrement modernes.

Le château de Drogo dans le Devon en est l’exemple le plus intéressant : en 1929, une turbine hydroélectrique avait été installée afin d’alimenter les 332 prises de courant que compte le domaine. Aujourd’hui, cette turbine hydroélectrique contribue à chauffer le château et alimente le centre d’accueil. 

Pour Patrick Begg, directeur général des ressources naturelles du NT, travailler « dans l’enceinte d’un bâtiment historique ou sur une colline sauvage » implique donc de « veiller à préserver le sentiment d’appartenance et à protéger la faune ». 

5- Une « sucess-story » qui dépasse les frontières ?

Le National Trust agit comme un véritable acteur économique, touristique, foncier et culturel du Patrimoine au Royaume-Uni. On le voit d’ailleurs bien si l’on regarde le succès du système d’abonnement annuel qui permet, en contrepartie, la gratuité des sites du NT pour les membres. Un véritable mouvement de participation citoyenne volontaire ! Il faut dire que le sentiment d’attachement à leur pays et à leur histoire est très fort chez les Britanniques, comme le montre leur profonde affection pour la Couronne. 

Dans le monde

Ce succès dépasse largement les frontières du Royaume-Uni puisque le National Trust influence de nombreux états européens qui se sont regroupés dans une organisation appelée l’INTO (International National Trust Organisation). L’INTO génère de nombreuses politiques en faveur du patrimoine européen et de sa valorisation à l’échelle de l’Union Européenne. Elle regroupe près de 60 organisations membres qui agissent en tant que trust ou fiducies et œuvrent pour promouvoir le patrimoine international. 

Sa mission est de « promouvoir la conservation et la mise en valeur du patrimoine de toutes les nations au profit des peuples du monde et des générations futures. » Pour ce faire, organisations et personnes du monde entier sont mises en contact par différents moyens : site Web, bulletins électroniques, Conférence internationale des fiducies nationales, ateliers… Leur sont offert : 
• Un réseau d’experts et une banque de connaissances
• Un soutien pour le renforcement des capacités, la compréhension interculturelle et le développement de la société civile grâce à un programme de petits plaidoyers ainsi qu’un forum 

Parmi ses membres, on peut retrouver la Géorgie, l’Autriche, le Zimbabwe et bien d’autres qui, influencés par le travail du National Trust reprennent la même politique à leur échelle et tentent d’investir un peu plus les consciences citoyennes de l’urgence de protéger le patrimoine national et européen.  

Une des principales campagnes d’INTO réside dans la préservation du patrimoine immatériel et matériel dans les pays les moins avancés sur le plan économique. Ils ont mis en place une déclaration, celle d’Entebbe (Ouganda) visant à ce que les membres d’INTO intègrent dans leurs préoccupations culturelles la Déclaration d’Hangzhou, soutenue par l’UNESCO, et la Déclaration d’Edimbourg. Ces déclarations sont les marques de l’engagement des gouvernements internationaux dans la valorisation de la culture en tant que vecteur de développement environnemental, sociétal et économique durables. 

Outre le soutien à ces déclarations, Entebbe vise également à ce que les membres d’INTO promeuvent et encouragent les actions des pays les moins avancés sur le plan économique en matière de politique culturelle. Cette déclaration a pour objectif de valoriser le patrimoine de ces pays

Cette politique s’inscrit dans le FEDER (Fonds Européen de Développement Régional) qui consolide « la cohésion économique et sociale au sein de l’Fondation du Patrimoine s’est beaucoup appuyée sur le concept du National Trust. Néanmoins, elle s’en distingue puisque le Trust est un organisme foncier. La Fondation a pour mission, quant à elle, d’aider les propriétaires à restaurer leurs bâtiments. 

Pour Maryvone de Saint-Pulgent, ancienne directrice du Patrimoine au ministère de la Culture, il n’était pas possible de créer un tel organisme foncier en France. Selon elle, il aurait pu apparaître comme un prédateur compétent pour réquisitionner les biens des propriétaires privés ou transférer les monuments historiques publics à la Fondation. Ensuite, il fallait « détruire l’illusion que la Fondation pourrait acheter tout ce qui s’abîme ».

En outre, le militantisme britannique n’était pas certain de fonctionner en France. En effet, faire visiter bénévolement un monument ne répondaut pas nécessairement à la mentalité française. 

À l’heure actuelle, c’est finalement Pierres d’Histoire, qui se rapproche le plus du National Trust. Son fondateur, Dominique Imbert, en a eu l’idée dans un petit manoir en Écosse. « Ces vieilles pierres patinées par les siècles » avaient été sauvées par le Landmark Trust, un organisme qui lève des fonds pour la restauration d’édifices abandonnés et leur transformation en lieu de vacances. À son retour en France, il décide de développer le concept au Hameau du Parc de Courances ,dans l’Essonne. Puis il crée le Moulin de Pézenas, dans l’Herault, et le Domaine de Rayenonville, en Normandie. L’adhésion des hôtes au concept fait penser à celles des bénévoles du National Trust.

 Pierres d’histoire

Enfin, d’autres organismes français réalisent certaines missions du NT :
Le Conservatoire du Littoral qui est un établissement public ayant pour vocation d’identifier, d’acquérir et d’aménager des espaces naturels du littoral pour le protéger
L’Institut de France qui est une société regroupant différentes académies et qui acquiert des sites historiques pour les entretenir

Conclusion :

Le National Trust est aujourd’hui une des organisations les plus influentes en Europe en matière de préservation du Patrimoine. En plus de valoriser le patrimoine bâti, il intervient également dans la conservation des paysages (champs, littoraux…). La promotion de la gastronomie régionale est également dans son champs d’action.

En tant que propriétaire foncier de sites protégés, le National Trust rayonne par son travail de conservation. Son action citoyenne est exemplaire. Il promet la gratuité de ses sites à ses membres. La durée de cette gratuité peut aller d’un an à toute une vie. Une belle manière d’encourager l’accès à la culture et à la promotion du patrimoine ! Fort de son succès, l’organisation à même influencé des états outre-manche sensibles à son action pour le patrimoine. Ils ont, à leur tour, constitué des National Trusts à leur propre échelle. Même logique de conservation et même élan citoyen, ces membres font perdurer les œuvres du NT à l’ensemble de l’Europe. Le but de favoriser le sentiment d’identité collective autour d’un patrimoine commun.

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Est-il intéressant et viable pour les entreprises d’investir dans le patrimoine bâti ?

L’important à retenir dans cet article :

Les grandes familles françaises se démènent pour trouver de nouvelles sources de financement pour faire vivre et restaurer leurs domaines historiques. Certaines d’entre elles renoncent et préfèrent vendre leurs biens. Face à ces propriétaires, les entreprises et les organisations prennent le relais. Quels sont leurs enjeux ? Comment parviennent-elles à valoriser leur patrimoine ? 

Certaines entreprises et organisations reçoivent en donation ou rachètent des propriétés historiques. Elles y voient leur intérêt. Cet article permettra de se pencher sur la façon dont elles peuvent valoriser le patrimoine bâti grâce à des projets qui repensent la destination des espaces pour servir des besoins essentiels ou secondaires :
– Faire des économies ;
– Procurer un rendement régulier et pérenne ;
– Servir une stratégie RSE ou ISR ;
– Servir une politique éducative et sociale.

NB : cet article ne permet pas de savoir si les sites patrimoniaux étudiés sont devenus rentables… !

Introduction :

Dans son ouvrage Redéfinir le Patrimoine culturel à l’heure de la globalisation, Sandrine Basilico, chercheur au LAMIC (Nice) et au GREDIC-CNRS (Paris), et expert auprès du Conseil de l’Europe, souligne que le patrimoine est une notion évolutive. Il « s’est toujours et en permanence ouvert et élargi à la réalité sociale, économique et culturelle contemporaine. » 

Selon elle, le patrimoine est synonyme de transmission puisqu’il vient du latin patrimonium (de pater) qui signifie « l’héritage du père ». « Il s’est toujours agi de transmettre d’une génération à une autre un patrimoine qui est valorisé à chaque étape. » Sa valorisation consiste à le faire connaître et à le mettre en valeur afin de favoriser l’attractivité du territoire. Sans nécessairement devenir mécènes, les entreprises peuvent d’ailleurs devenir parties prenantes de la conservation du patrimoine bâti parce qu’il leur est utile à d’autres égards. 

Les entreprises qui possèdent – reçus en donation ou acquis – des châteaux sont toujours confrontées à la problématique de la destination des espaces. Habités pendant des années par des familles, les châteaux sont très souvent des lieux difficilement exploitables. Racheter une ancienne demeure familiale impose de réfléchir à la disposition des espaces, à leur accès et à leur utilité. Mais ce n’est pas toujours chose facile. 

Voilà donc comment des entreprises, libres des contraintes familiales et des héritages complexes, ont transformé ce qui pour certains demeuraient un poids en opportunité de développement !

1- Les entreprises qui rachètent des châteaux pour faire des économies en recevant chez elles leurs propres salariés

Parmi les entreprises, certaines ont des contraintes importantes en matière évènementielle. Elles peuvent être amenées à :
– Former régulièrement leurs collaborateurs lors de séminaires résidentiels, de conférences… 
– Inviter sans cesse des clients et faire de la représentation par des soirées de gala, des cocktails…
– Souder leurs équipes et remercier leurs salariés par des activités de team-building

Pour réaliser ces évènements, sortir du cadre quotidien est indispensable. Il faut donc chercher des lieux ! Néanmoins, le marché de la location de lieux pour l’évènementiel d’affaires est très complexe, pour plusieurs raisons :
La saisonnalité des évènements: toutes les entreprises se retrouvent sur le marché de l’évènementiel au même moment (la rentrée de septembre, Noël et le début de l’année, les soirées estivales etc). Les lieux sont pris d’assaut. Il faut être très réactif !
L’adaptation des lieux: trouver le lieu qui réponde aux critères de l’événement (taille, prestation, budget) et qui soit disponible aux dates fixées est souvent compliqué. 

L’organisation d’évènements d’entreprise demandent beaucoup de patience et requiert un budget faramineux ! Aussi, pour répondre à ces difficultés, certains groupes décident d’acheter leur propre lieu pour avoir une plus grande marge de manœuvre et réduire leurs dépenses. 

Exemples

CapGemini transforme le château des Fontaines pour centraliser tous ses évènements en un lieu unique…

Il fallait un Campus International pour CapGemini ! En 1998, le groupe décide donc de racheter un château XIXème, imaginé par le Baron Rothschild, dans la majestueuse forêt de Chantilly. La vocation du site est claire : favoriser les échanges et le partage des arts et des connaissances. Ancien centre culturel jésuite, l’ensemble du domaine a été entièrement rénové. Les salons du rez-de-chaussée ont d’ailleurs été entièrement repensés et transformés en bar. Quant aux chambres, elles sont devenues des salons de réunions. 

Le Domaine peut accueillir jusqu’à 300 salariés du groupe ainsi que des entreprises extérieures. CapGemini explique d’ailleurs que l’architecture des Fontaines traduit ses valeurs : « honnêteté, audace, confiance, solidarité, simplicité et plaisir ».

Sud Aviation transforme le château de Villepreux pour en faire un domaine expérimental

Acheté par Sud Aviation dans les années 1960, ce château au cœur du Médoc, est passé par différentes destinations et ce n’est pas fini ! 

Tout d’abord siège et bureaux d’étude du groupe, c’est en ce lieu que les fusées françaises Diamant furent inventées. Avec la création du groupe Airbus, le moment est ensuite venu d’imaginer un lieu de formation pour les dirigeants du groupe. Villepreux change alors de statut : de cité pour ingénieurs en ébullition, il devient château d’accueil. Plus de 3 000 personnes gravitent chaque année sur le domaine, des personnes du groupe et des clients extérieurs. 

Aujourd’hui, le domaine est devenu le théâtre d’un programme immobilier autour de la construction d’une résidence pour seniors. Le cadre authentique du site favorise le bien-être et la sérénité. La vie d’un château est décidément pleine de rebondissements !

2- Les compagnies d’assurance qui rachètent des châteaux pour délivrer un rendement régulier et pérenne

Les compagnies d’assurance font partie des secteurs qui investissent le plus dans l’immobilier. En 2013, en effet, les compagnies et les mutuelles étaient même devenues « les plus gros acheteurs en France ». Selon le cabinet de conseil Cushman & Wakefield, elles avaient réalisé 26% des investissements dans cette classe d’actifs. Entre 2008 et 2013, les placements dans la pierre d’Allianz sont passés de 3% à 6%. C’est également le cas pour Generali France Immobilier dont l’objectif était de passer de 7,5% à 10%. 

Investir dans la « pierre châteaux » est une réelle opportunité pour les assureurs pour deux raisons : 
– Ils sont contraints de délivrer un rendement régulier et pérenne à leurs assurés
– Ils doivent faire face à l’afflux de nouvelles souscriptions : en 2009, la Fédération française des sociétés d’assurances les estimait à près de 200 milliards d’euros

La recherche d’actifs à rémunération régulière est donc une priorité pour eux ! D’autant que, grâce à l’argent collecté par l’assurance-vie, ils peuvent financer leurs opérations sur leurs fonds propres. 

Exemples

AXA Assurances transforme, le Domaine de Frémigny, dans l’Essonne, pour lancer son école des assureurs 

Si le projet de Frémigny lui permet de faire des économies en recevant ses propres salariés, il lui garantit surtout un rendement régulier et pérenne ! Ainsi, les 330 chambres, 40 salles de formation, auditorium de 150 places, dizaine de salons et équipements sportifs permettent d’accueillir plus de 50 000 journées de formation par an ! 

3- Les entreprises qui rachètent des châteaux pour servir une politique RSE ou ISR

Se présenter comme un acteur dynamique et responsable pour servir une logique RSE ou ISR est parfois un autre argument pour investir dans l’immobilier historique. 

C’est le cas notamment de certaines compagnies pour qui cet investissement s’intègre dans une politique d’investissement socialement responsable (ISR). En outre, cette politique cherche à concilier placement financier et critères environnementaux, sociaux et de gouvernance (ESG). On parle d’ailleurs « d’application des principes du développement durable à l’investissement ». 

Au château des Fontaines, CapGemini a cherché à se montrer exemplaire en matière de responsabilité sociale (RSE). Avoir un impact positif sur la société en respectant l’environnement tout en étant viable économiquement est donc sa priorité.

Ainsi, l’entreprise affiche clairement sa volonté de re-conceptualiser totalement les espaces autour d’une vision qui se veut moderne et éco-responsable. Elle s’engage à réduire ses émissions de gaz à effet de serre grâce à quatre axes définis : 
– Diminuer les consommations d’énergies
– Préserver des ressources naturelles
– Réduite et trier les déchets
– Sensibiliser les clients, fournisseurs et salariés

En outre, l’électricité provient de sources 100 % renouvelables et le chauffage est assuré par la géothermie.

4- Les entreprises qui rachètent des châteaux pour servir une politique éducative et sociale

Au château des Vaux, la Fondation d’Auteuil a transformé les espaces pour créer un véritable terrain d’apprentissage pour donner une nouvelle chance à des jeunes en difficulté.

En 1946, le Directeur Général de l’œuvre des Orphelins Apprentis d’Auteuil cherche un lieu pour accueillir les orphelins de guerre. Le Château des Vaux, en Eure-et-Loire, est à vendre à un prix dérisoire… il l’achète ! Les Apprentis d’Auteuil en ont donc fait un site remarquable où près de 800 jeunes en difficulté sont formés chaque année, dans l’objectif de faciliter leur insertion dans le monde professionnel. Chacun bénéficie d’un parcours adapté dans le domaine professionnel de son choix.

Au château des Vaux, on trouve un restaurant d’application ainsi qu’une jardinerie qui sert de magasin pédagogique. Un projet qui allie valorisation du patrimoine et éducation !

 Conclusion :

Investir dans l’immobilier et plus particulièrement dans le patrimoine bâti que sont les châteaux apparaît comme une réelle opportunité pour bon nombre d’entreprises. À leur manière, elles viennent valoriser le patrimoine en y déployant des projets qui nécessitent de repenser la destination des espaces. En effet, acheter un château peut leur permettre de faire des économies, délivrer un rendement régulier et pérenne ou servir différentes politiques. Ces entreprises ont quelque chose à transmettre de leur conception du patrimoine. 

Dans une série de prochains articles, découvrez l’investissement des entreprises dans le patrimoine naturel et en particulier la forêt et les vignobles. 

A vous de jouer ! Si vous avez d’autres questions, n’hésitez pas à nous écrire : contact@hephata.fr 

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Interdiction du glyphosate pour les jardins historiques – Comment gagner le prochain round contre les mauvaises herbes ?

Avec l’interdiction récente de l’usage des désherbants chimiques comme le glyphosate, au titre de la protection de l’environnement et de la santé, il est devenu nécessaire de modifier la stratégie de lutte contre les « mauvaises herbes ». Des recettes de grand-mère aux machines les plus pointues, sans oublier l’ancestrale « huile de coude », cet article permet de passer en revue les techniques qui peuvent être déployées dans les jardins et parcs des châteaux autour de solutions préventives, d’alternatives curatives et de la mise en place de plans de désherbage.

Introduction :

La gestion d’un parc ou d’un jardin historique nécessite de nombreuses compétences. Savoir entretenir des espaces verts sur le long terme ne s’improvise pas ou alors il faut constamment recommencer. Les premiers retours d’expérience en matière de lutte contre les adventices, nom scientifique donné aux mauvaises herbes, montrent qu’il n’existe aucune solution universelle efficace sur tout type de revêtement, végétation et superficie, et ce de manière durable. C’est donc souvent une combinaison de plusieurs techniques qui doit être mise en œuvre et répétée à l’échelle d’un parc ou d’un jardin, avec des stratégies d’action différentes en fonction de la configuration du terrain :
L’action préventive : le développement des adventices est bloqué par la création d’écrans physiques, comme le paillage, ou l’installation d’une végétation concurrente comme les graminées ou les plantes couvre-sols
L’action curative : les adventices qui apparaissent sont détruites, de manière mécanique ou chimique

1- Les solutions préventives

Les solutions préventives consistent à trouver une alternative au désherbage et pas uniquement au désherbage chimique. On retrouve la technique du paillage ou la réduction des surfaces minérales ou non végétalisées.

a) Le paillage

Quel que soit le type de matériau employé, l’objectif du paillage est d’empêcher la croissance des adventices en les privant de lumière. Ils constituent une barrière physique au passage du rayonnement solaire. On trouve deux types de paillage :
Le paillage organique, à base de matière végétale, qui présente l’avantage de conserver l’humidité en été et d’enrichir le sol par décomposition naturelle. Il s’agit de copeaux de bois (peuplier, pin, épicéa…), le Bois Raméal Fragmenté (BRF) constitué de broyat de branches et de rameaux verts issus des travaux de taille au jardin (haies, petit élagage), les déchets de tonte à condition de ne pas les épandre en couches trop épaisses, les écorces (pin, peuplier).
Le paillage minéral avec lequel de bons résultats associés à un rendu esthétique durable peuvent être obtenus. On peut utiliser l’ardoise en morceaux, la pouzzolane, les galets ou encore les cailloux calibrés.
Ces matériaux ne peuvent pas couvrir de grandes surfaces. Ils sont destinés à protéger le pied des haies, les massifs arbustifs ou floraux ainsi que les jardinières de l’enherbement.

b) La réduction des surfaces minérales ou non végétalisées

Plutôt que chercher à enrayer la prolifération perpétuelle des adventices sur des surfaces minérales ou des sols nus, pourquoi ne pas reverdir ces espaces ? L’entretien en serait alors grandement facilité, tout en produisant un bel effet esthétique. La première alternative consiste à supprimer le revêtement en place, travailler et amender le sol et enherber.

D’élégants parterres de gazon ponctués de topiaires pour un rendu classique ou bien de belles pelouses dans un style paysager peuvent ainsi avantageusement remplacer un stabilisé dégradé ou des graviers parsemés de mauvaises herbes.

Les parterres

Ponctuellement, pour les zones devant conserver une bonne portance, comme les parkings, des techniques de stabilisation existent : mélange terre-pierre, dalles alvéolées à engazonner…

Les allées

On peut également mener une réflexion sur les allées qui parcourent les bois et les bosquets, qu’ils soient de facture régulière ou de type « à l’anglaise ». Certaines ne peuvent-elles pas être engazonnées ou à défaut laissées à l’enherbement naturel, à l’instar des allées vertes des jardins classiques ? Une ou deux fauches annuelles à l’aide d’un gyrobroyeur permettront alors de les maintenir propres et éviter tout embroussaillement.

Allée engazonnée dite « allée verte » dans un bosquet « à la française »

Les plantes couvre-sols

En outre, en l’absence de piétinement, d’installer des plantes couvre-sols. Ces dernières peuvent servir à couvrir des espaces difficiles d’accès ou délaissés, fréquemment sujets à une colonisation par les adventices. Les talus récemment dressés sont à cet égard particulièrement sensibles à l’embroussaillement. On peut également planter les couvre-sols dans les massifs d’arbustes ou au pied des arbres. Voici quelques espèces intéressantes et rustiques : le pachysandra (Pachysandra terminalis), la consoude naine (Symphitum grandiflorum), le lierre (Hedera helix), la petite pervenche (Vinca minor) ou encore sur sol acide, la bruyère (Erica darleyensis).

Enfin, de manière logique, tout nouvel aménagement doit tenir compte de cette évolution en matière de désherbage, en limitant les surfaces sensibles par nature (joints entre les pavés par exemple) et en renforçant les dispositions préventives (pose d’un géotextile et mise en place d’une couche suffisante de matériau au niveau des allées rénovées ou créées…).

2- Les solutions alternatives curatives

a) Le désherbage manuel

C’est la technique ancestrale du « PTB » ou « Prenez Votre Binette », plus que jamais d’actualité ! Très facile à mettre en œuvre, 100% écologique, mais à faible vitesse d’avancement, le désherbage manuel doit être réservé aux petites surfaces ainsi qu’aux zones non accessibles aux machines.

Binettes, grattoirs, sarcleurs, serfouettes…, la gamme d’outils disponibles est extrêmement vaste, ce qui permet de bien adapter l’outil à la surface à entretenir. Voici quelques modèles à l’efficacité reconnue, accessibles pour quelques dizaines d’euros :
– La binette à tirer, classique et polyvalente
– La binette à pousser, dotée d’un long manche, en général moins fatigante comme les binettes hollandaises « Heart hoe », « Diamond weeder » ou encore « Winged weeder »
– Pour les espaces verts, on utilise beaucoup le « Pic Bine » puisqu’il est capable de crocheter les plantes à racines pivotantes mais aussi d’arracher les mauvaises herbes sur des surfaces dures (bordures de caniveau). On le trouve notamment chez AVRIL INDUSTRIE.
– La binette à lames en boucle (« Weeder », « Circle hoe ») qui est idéal pour travailler dans les massifs puisqu’il permet un travail sans déplacer la terre et sans risquer d’abîmer le pied des arbustes

b) Le désherbage mécanique

L’objectif du désherbage mécanique est de décaper le sol en surface et d’arracher les jeunes plantules à l’aide de machines ou d’appareils spécifiques. Parmi ces machines, on retrouve :
– Des systèmes équipés de brosses rotatives qui se prêtent bien au désherbage des surfaces imperméables dures (enrobés, dalles béton, pavés…).
– Des dispositifs à brosses latérales ou ventrales qui sont adaptables sur microtracteurs ou sur prise de force arrière (Cochet SA, EMILY, RABAUD, DELTA FORCE…). Pour les petits espaces, il existe des brosses à monter sur débroussailleuse thermique (modèle Brosd de YANIGAV, SOFIMAT…). L’inconvénient de ces machines est qu’on arrache seulement la partie aérienne des adventices. Le système racinaire demeure dans le sol. Cela n’empêche donc pas la repousse des plantes pérennes.

Pour les surfaces minérales

Pour les surfaces minérales perméables et granulaires comme le stabilisé, le concassé ou le gravier, de nouveaux outils tractés ont fait leur apparition : il s’agit de dispositifs couplant généralement :
– Une herse pour travailler la couche superficielle du sol et arracher la végétation
– Un rouleau pour re-compacter
– Une grille de nivelage pour la finition

Des modèles comme le Stab-Net d’AVRIL INDUSTRIE, le Bin’Power ou le Bin-Tract d’YVMO peuvent être recommandés. Attention cependant à la poussière générée en période sèche par certains revêtements comme les concassés calcaires. En outre, ces machines ne sont pas efficaces sur des revêtements dégradés comportant une part importante de terre ou d’humus (allées en sous-bois, cour sablée ancienne) et pour lesquels l’action de la herse s’apparente à un labour superficiel qui favorise au contraire la germination des graines ! Le budget à prévoir pour l’achat de ces machines est de l’ordre de 5 000 à 6 000 euros.

Bin Tract (source YVMO)

Pour les endroits moins accessibles

Enfin, il existe une gammes de produits à main utilisant différentes techniques (lames rotatives, tête vibrante) qui peuvent se révéler efficaces pour les bordures et les pieds de mur. On trouve par exemple le réciprocateur (STIHL, ECHO, HUSQVARNA,…) qui s’adapte sur une tête de débrousailleuse et permet une fauche sans aucun risque de projection. Il faut compter environ 300 euros pour cet accessoire.

Reciprocateur

Plus écologique mais nettement plus onéreuse (1 500 euros avec la batterie), le Cultivion de chez PELLENC constitue un « must » en matière de binette électrique.

c) Le désherbage thermique

Tout comme pour le désherbage mécanique, les alternatives thermiques nécessitent des énergies fossiles (carburant, gaz,…) et/ou de l’eau pour leur fonctionnement. Leur impact environnemental n’est donc pas neutre, à l’instar du glyphosate qu’ils remplacent. En outre, on ne détruit pas le système racinaire des plantes, ce qui requiert des passages répétés.
Le principe repose sur un effet de « choc thermique » pour détruire la flore indésirable. Sa destruction provient de l’effet d’une flamme directe ou d’air chaud pulsé (appareils à gaz), d’un jet d’eau ou de vapeur brûlant. Les cellules végétales éclatent sous l’effet de la chaleur. Cela bloque la photosynthèse et provoque la mort de la plante. Il ne s’agit donc pas de brûler les adventices comme on le voit parfois mais de les chauffer très fortement. Aussi le temps d’application ne doit-il pas dépasser deux secondes.

À nouveau, le marché propose de nombreux appareils (à dos, traînés, auto-tractés…). Les dispositifs légers (une bouteille de gaz sur roues avec un brûleur et une lance) sont peu onéreux. Ils sont relativement sûrs et polyvalents. L’intérêt de machines plus lourdes de type désherbeur à gaz sur tracteur, thermique vapeur ou à eau chaude doit être bien étudié. Il convient de regarder :
– L’investissement à consentir
– Leur faible vitesse d’avancement
– L’efficacité relative (passages fréquents)
– Leur consommation élevée en eau ou en gaz

d) Le désherbage chimique « doux »

Sous ce vocable se cachent toutes les solutions artisanales que le glyphosate avait éclipsées. Elles réapparaissent aujourd’hui en raison de leur prétendue efficacité et innocuité. Voici quelques exemples de ces herbicides dits « naturels » :
L’eau de cuisson bouillante : cette méthode est peu pertinente à l’échelle d’un grand jardin.
L’eau salée : si le sel est effectivement efficace pour tuer les mauvaises herbes, il est ensuite stocké dans le sol. C’est un impact non négligeable sur la vie biologique. Il est considéré comme un polluant et son utilisation doit donc être évitée.
Le vinaigre blanc : plus rapidement biodégradé que le sel, le vinaigre n’en demeure pas moins nuisible à la vie microbiologique. À utiliser avec parcimonie, de préférence sur des surfaces minérales. Il faut compter 1 litre de vinaigre pour ½ litre d’eau. Cette quantité permet de traiter environ 10 m².
Le bicarbonate de soude : saupoudré sur les mauvaises herbes après la pluie, c’est un produit peu polluant. Il est inoffensif pour la santé, totalement biodégradable et d’une grande efficacité. C’est sans doute la meilleure alternative en matière de traitement chimique. On peut l’utiliser sur les graviers, les pieds de mur, les dalles ou les pavés.

3- Mettre en place un plan de désherbage

Mais, en tant que propriétaire ou gestionnaire d’un monument historique, quelle méthodologie doit-on suivre pour entretenir son parc ? Quels outils acquérir ? Pour quels espaces ? Quels secteurs traiter de manière plus douce ? Afin de maîtriser au mieux l’entretien de son parc ou de son jardin, il est nécessaire de prévoir ses interventions. Ensuite seulement il sera possible de choisir le matériel le plus adapté à chaque type d’espace. Enfin, on pourra communiquer auprès des visiteurs sur les différentes pratiques d’entretien.

a) Distinguer et délimiter les différents espaces du parc

En premier lieu, il est important de délimiter, sur un plan du parc ou du jardin, les zones à maintenir propres. Ensuite il faut indiquer celles où le revêtement minéral pourrait être remplacé par de la pelouse ou un couvre-sol. Enfin, celles qui pourraient supporter un enherbement maîtrisé doivent être distinguées.
Ensuite, il faut identifier :
Les espaces accessibles aux engins comme les allées
Les espaces non accessibles comme par exemples les terrasses ou les pieds de mur

b) Choisir le matériel le plus adapté à chaque type d’espace

Le travail préliminaire de délimitation des espaces permet ensuite de choisir les techniques et le matériel les plus adaptés à chaque type d’espace. Il convient d’avoir en tête que :
– Les méthodes thermiques et mécaniques sont toutes consommatrices d’énergies fossiles
– Pour les produits courants comme le sel ou le vinaigre, « naturel » ne rime pas forcément avec « non polluant »
– Le désherbage manuel, s’il est le plus vertueux, n’en demeure pas moins chronophage : il faut donc l’intégrer dans son planning de travail
En outre, avant tout achat de matériel, surtout pour les machines lourdes, il est recommandé d’assister à une démonstration ou bien de faire venir le revendeur afin qu’il teste ses machines in situ. C’est la meilleure manière d’en évaluer l’efficacité au regard du coût, des contraintes de mise en œuvre, du niveau sonore, etc… Il est également possible de s’adresser à sa commune pour trouver la bonne solution pour entretenir ses espaces verts.

c) Communiquer sur les nouvelles méthodes de gestion auprès des visiteurs

Si on ouvre son jardin ou parc au public, il est indispensable de communiquer sur les nouvelles méthodes de gestion et d’entretien de son parc auprès des visiteurs. Pour accompagner le changement en cours dans les mentalités, bien informer le public de l’évolution des pratiques d’entretien, notamment si certains secteurs sont gérés de manière moins intensive, est bénéfique.

Conclusion :

Ainsi, entretenir son parc nécessite d’apprendre à maîtriser les herbes sauvages qui s’y invitent bien volontiers. Des solutions préventives aux solutions curatives, on assiste aujourd’hui à l’abandon des solutions chimiques pour un retour vers des solutions plus naturelles. Pour avancer sereinement, il ne faut donc pas oublier de mettre en place une stratégie précise avec la mise en place de plans de désherbage.

A vous de jouer ! Si vous avez d’autres questions, n’hésitez pas à nous écrire : contact@hephata.fr

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