Châteaux et hôtels particuliers : TOP 15 des lieux en IDF pour un séminaire au vert

Pour l’organisation d’un séminaire résidentiel dans un hôtel de charme ou un manoir, nous vous conseillons de lire Organiser le meilleur séminaire de France dans un château (lien F).

Proches de Paris ou d’un aéroport, tenus par des familles de particuliers professionnels, notre sélection s’organise pour répondre aux 5 enjeux de rencontre entre collaborateurs.

Il existe en Ile-de-France des sites historiques, notamment des châteaux, parfaitement adaptés pour des réunions ou des séminaires résidentiels : équipés, intimes, haut de gamme, avec service et pause illimités, tout comme Châteauform’ mais en différent. Ces manoirs, hôtels particuliers, relais de chasse, hôtels de charme sont nombreux, mais pas toujours bien référencés.

Ici on proposera 15 châteaux et hôtels particuliers en Ile-de-France pour des séminaires réussis :

– Les domaines exclusifs autour de Paris pour les comités d’entreprise en petit groupe dans un cadre naturel

– Les châteaux en Ile-de-France pour les séminaires incentive authentiques au vert non loin de la capitale

– Les hôtels de charme pour un séminaire résidentiel en IDF pour plus de 50 personnes

– Les hôtels particuliers dans Paris ou à 30 minutes du bureau pour les séminaires d’une journée et demie

– Les manoirs confidentiels près de Paris, pour les séminaires incentive commerciaux

Châteaux en Ile-de-France et châteaux exclusifs autour de Paris pour les comités d’entreprise

Particulièrement pertinente pour les rencontres en petit groupe dans un cadre naturel, cette sélection conviendra à l’organisation de votre séminaire ou votre conseil d’administration délocalisé :

Le Château de Guiry-en-Vexin en IDF

De style classique, le château comporte un étage et une mansarde. Très sobre, il se distingue par l’harmonie des proportions et des rapports de masses, et de la rigueur géométrique de son plan. Cas rare dans l’histoire, le domaine reste dans la même famille depuis treize siècles.

Voir le château de Guiry en Vexin 

Le Château de la Cour Senlisse en Ile de France

Les chambres et salles disponibles encadrent la cour. Les pieds dans l’eau, serti d’un grand parc, le domaine propose un cadre privilégié et poétique pour les réunions de travail intense ou le partage d’équipe.

Lien vers le Château de la Cour Senlisse

Le château de Courances

Aussi situé en Ile de France, au sein d’un domaine aux activités multiples et haut de gamme – polo, potager participatif, parc naturel foisonnant… – les comités de direction délocalisés prennent une nouvelle saveur…

Lien vers le Château de Courances

Les châteaux authentiques près de Paris pour les séminaires incentive au vert

Les hôtels de charme dédiés au séminaire résidentiel et au team building en région parisienne : ça existe ! Cette sélection est plutôt adressée aux séminaires de travail ou thématisés pour les équipes commerciales, de consultants ou pour les managers.

La qualité de votre séminaire repose sur l’expérience vécue sur place. Voici quelques lieux pour alimenter votre évènement d’un lieu où les pierres parlent encore !

Château de Longchamps aux portes de Paris dans le parc de Boulogne

Un cadre privilégié pour les rencontres en grand comité, les séminaires à Paris.

Lien vers le château de Longchamps

Château de Vaugien en IDF

Familial, lieu de tournage, le cadre est idéal pour les séminaires incentive et résidentiels pour la motivation du personnel ou la stimulation de l’imagination entre collègue.

Lien vers le Château de Vaugien

Château de Millemont à 45 minutes de Paris

Pour les séminaires résidentiels qui donnent du sens, des salons aménagés, des granges, un moulin, tout l’espace du parc disponible, plus particulièrement pour des séminaires solidaires.

Lien vers un article sur l’engagement du Château de Millemont

Pour des idées d’animations ou d’activités, trouver 50 idées d’exercices de team building originaux et d’activités de groupe pour un séminaire réussi au château ! (lien P)

Les hôtels de charme pour séminaire résidentiel en Ile de France pour 30 personnes à plus de 100 personnes

L’organisation d’un séminaire résidentiel dans un château avec plus de 30 personnes est un challenge ! Pouvoir rester authentique et simple, offrir un service optimal pour ses collaborateurs tout en ayant le nombre de chambre suffisant, c’est le cas de ces 3 lieux pour les gros séminaires. Calme, luxe et détente assurés :

Domaine de Grand’Maison pour 30 personnes

Propice au dépaysement, ce lieu de charme propose des salles de commission et sous-commission parfaitement équipées ainsi qu’un standard hôtelier vraiment agréable. Des chambres single à disposition.

Lien vers le Domaine de Grand’Maison

Château de Villiers le Mahieu et ses maisons de campagnes jusqu’à 93 personnes

Le château indépendant, proche du concept châteauform’ offre autant de services et de pauses illimités, que de salles de sous-commission et d’amphithéâtre équipés.

Lien vers le Château de Villiers le Mahieu

Château de Clairefontaine, le château des bleus pour des séminaires incentives de plus de 100 personnes

Le château de la Fédération Française de Football est un site particulièrement propice aux rencontres d’entreprises et team building sportif. Toutes les gammes sont autorisées.

Lien vers le Château de Clairefontaine

Les hôtels particuliers dans Paris ou les châteaux proche Paris pour les séminaires d’une journée

Pour faire vivre une expérience à vos équipes, travailler la motivation des employés ou simplement : se réunir au vert dans un lieu beau est préférable. Voici nos conseils :

Le Particulier pour la confidence

Lieu exclusif et confidentiel, cet hôtel niché en haut des collines de Montmartre offre un cadre exceptionnel pour l’organisation de séminaires raffinés.

Lien vers l’Hôtel Particulier 

Le jardin des hôtels de Varengeville et de Gournay en plein 6e arrondissement de Paris

Lien vers Les hôtels du 6e

Le château de la Chesnais pour la cave en Ile de France

Salle de réunion authentique dans les caves ou les salons, la réservation de tout un étage avec un accès au jardin est idéale pour une journée d’étude au vert.

Lien vers le Château de la Chesnaie

Les châteaux confidentiels près de Paris, pour les séminaires commerciaux incentive 

Le château du Maréchal de Saxe, tenu par le groupe Les Hôtels Particuliers

Lien vers le château du Maréchal de Saxe

Le château de Fleury-en-Forêt, idéal pour l’organisation d’évènements professionnels

Réservé à des petits groupes pour la nuit, mais à plus de monde pour la journée, profitez d’un cadre particulièrement exceptionnel ! Le château de Fleury-en-Bière peut aussi attirer votre attention !

Lien vers le Château de Fleury-en-Forêt

Les Vaux de Cernay qui appartient au mini-groupe hôtelier Savry, Les hôtels particuliers

Lien vers l’Abbaye des Vaux de Cernay

Pour avoir d’autres idées de lieux pour organiser votre séminaire, de votre évènement professionnel idéal ou journée d’étude au vert : contactez-nous ! (lien contact)

Hephata trouve le manoir, l’hôtel particulier ou la salle de réunion (galerie d’art, théâtre, caves voutées, bibliothèque, salon particulier…) qu’il vous faut !

Pour aller plus loin

Château ou hôtel de charme pour votre séminaire ?

45 idées d’animations et d’activités de séminaire incentive

La méthode pour organiser un séminaire au vert responsable

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Une direction d’Orange s’installe dans un château-hôtel pour son séminaire de team-building, grâce à Hephata, créateur d’évènements sur-mesure.

Orange et les télécommunications dans la lignée des éditions Didot ! Encore une fois, Hephata a accueilli ses hôtes dans un lieu porteur de sens. Car il s’agit bien là de sa spécialité. Une organisation sur-mesure pour créer des liens inédits entre les valeurs portées par l’entreprise et les lieux qui s’ouvrent à elle !

Un château magique doté d’une histoire inspirante

Dans ce château-hôtel, ancien refuge d’un érudit et diffuseur, les directeurs d’une direction internationale d’Orange ne pouvaient que se sentir chez eux. Travailler au renouvellement technique, à la convergence culturelle et à la structuration européenne de ses équipes, devient possible !

Tout ici est imprégné par l’idée de frontière. Il s’agit en effet d’un lieu de rencontre, parfois de conflit, mais plus souvent de convergence et de nouvelles perspectives. Le parc offre d’ailleurs de superbes perspectives. Hephata a encore déniché ce qu’il fallait pour son entreprise !

Une soirée en équipe mémorable pour introduire le séminaire de travail

Pour commencer la soirée, nos invités participent à un jeu œnologique, qui ne manque pas d’être source d’éclats de rire. Un jeu organisé par Hephata. Pour les initiés ou non, ce blind test ouvre le séminaire sur une note de gaîté ! Après un délicieux dîner, certains vont profiter de la somptuosité de leurs chambres. D’autres préfèrent se retrouver au bar-salon et prolonger les discussions.

Le lendemain, un réveil matinal permet à certains de se balader dans le parc conçu par Barillet-Deschamps, jardinier et paysagiste de Napoléon III. Véritable merveille, on ne sait lequel du vent ou de la vue du gigantesque platane oriental, considéré comme le plus grand et le plus bel arbre d’Ile-de-France, est le plus décoiffant !

Un copieux petit-déjeuner est servi.

Un travail au vert pour s’extraire du quotidien et prendre de la hauteur

Nos invités se retrouvent ensuite dans les dépendances du château pour y travailler avant de suivre un atelier sur les bonnes manières en fin de matinée. Car on ne vient pas séjourner dans un château si on ne sait pas se comporter comme il se doit ! Après une présentation sur l’étiquette, place à la mise en pratique. Il n’est pas si simple de dresser la table quand on est face à une multitude de couverts, d’assiettes et de verres. Encore plus lorsqu’il s’agit de différencier les us et coutumes français de ceux de notre cousine l’Angleterre ! Mais en équipe, tout s’arrange et on peut s’installer pour le déjeuner avant de se remettre au travail.

Le temps court et il est déjà temps de se séparer ! Avant de quitter les lieux, dernière animation « made in Hephata » attend notre comité : une animation 3D. Chacun à son tour revêt un casque qui le plonge dans la Hollande du XVIIème siècle ou dans la tombe de Toutankhamon ! Meeting à Amsterdam with Rembrandt ou jeu en immersion dans l’Egypte Antique, ce tombeau ne sera pas leur tombeau car le tic tac de l’horloge s’arrête. Il est l’heure !

Parce qu’Hephata a à cœur de remplir les objectifs de chacun, l’organisation du séminaire a offert la possibilité à Orange de travailler dans un cadre exceptionnel tout en permettant au gestionnaire du château de trouver une manière de financer l’entretien de son domaine. En plus de cela, Hephata reverse 10% de ses bénéfices à un lieu en péril.


Au revoir Orange et merci pour votre engagement auprès du patrimoine historique !

chateau-bourron-seminaire-entreprise

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Une banque française utilise un château pour penser sa stratégie. C’est dans un château privé, près de Fontainebleau, que se déroule son Comité Stratégique. Et c’est par une belle matinée de printemps que l’équipe franchit les grilles du château de Bourron.

Hephata a créé un lien inédit entre l’entreprise invitée et le lieu qui l’accueille. C’est en effet ici, et nulle part ailleurs, que cette institution financière devait séjourner. En lisière de la forêt de Fontainebleau et du val de Loing, le lieu respire la douceur de vivre. Une douceur de vivre d’ailleurs bien connue par les poètes et artistes d’antan. Notre comité de direction a donc su répondre à l’invitation de Musset, Georges Sand, Jules Renard et Zola. Il a su profiter de cette « perle du Gâtinais ».

Un château poétique pour un séminaire résidentiel inspiré

11h – Hephata accueille ses hôtes internationaux, en compagnie du coach professionnel qui a pris ses aises dans le château dès la veille du séminaire. On le comprend ! Ce château construit sur des ruines médiévales offre en effet des chambres somptueuses au décor authentique et chaleureux, donnant sur un parc clos de 42 hectares.

Le travail laisse place à l’activité physique… Après les discussions dans le salon de travail, place est donnée à l’activité physique ! Finis les atours de chasse à courre et points de montures piaffantes pour faire le tour du parc. Des vélos ont réjoui nos aimables convives pour une pause bien méritée. Ils y ont fait la rencontre du fils des propriétaires qui les a conduits, tant par sa vivacité que par ses anecdotes historiques, à travers le domaine. La fine équipe a eu tout le loisir de découvrir la « source jaillissante ». Cette source a donné son nom au lieu et de rencontrer les douze hôtes de ces bois.

Plus tard dans la soirée, le propriétaire Monsieur de Cordon, a retrouvé nos hôtes dans le salon familial. Un échange privilégié qui a permis d’aborder et de découvrir davantage ce lieu chargé d’histoire, projet de toute une vie.

Un château stratégique qui incarne pleinement l’activité de l’entreprise

Cette banque française utilise donc un château pour réfléchir à sa stratégie, grâce à Hephata, et à proximité de Paris. Ce lieu fut la résidence de l’ex-roi de Pologne Stanislas Leczinski, gendre de Louis XV. S’il est d’abord dirigeant politique et chef militaire, il est en même temps un lettré polyglotte. Stanislas Leczinski exerce ce double mouvement, cette itération entre la retraite et la bataille. Après avoir perdu sa couronne à la défaveur d’un conflit contre les Russes, il pense et affine sa stratégie dans ce château.

L’organisation de ce séminaire, offre donc à cette grande banque française la possibilité de travailler dans un cadre exceptionnel, dans un lieu où les pierres parlent encore et où le murmure de la fontaine est source d’inspiration. La sérénité du domaine leur permet d’incarner pleinement leur activité tout en permettant au châtelain de transmettre un héritage patrimonial d’envergure ! Grâce à cet évènement, Hephata pourra reverser 10% de ses bénéfices à un lieu en péril dans la France profonde.

Merci BNP pour votre engagement patrimonial et à bientôt !

soiree-anniversaire-cabinet-de-conseil-monument-historique

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99 Advisory fête ses 10 ans ! Un tel évènement se fête dans un endroit select ! L’Automobile Club autour du thème « ROUTE 99 » est l’occasion de raconter la route que le cabinet a parcouru et ses grands évènements. La « ROUTE 99 » permet aussi de remercier les pilotes et les copilotes qui l’ont conduit jusqu’à ce jour, dérouler la carte des prochaines années, parler « basics » : moteur, essence, roues motrices, freins, bitume…


L’objectif est de rassembler autour d’une carte commune vers un horizon commun. Pour faire vivre un parcours inédit aux invités, il suffit donc d’appuyer sur le champignon !

Depuis la fondation du cabinet jusqu’à son rayonnement actuel, les pilotes de 99 ont voyagé en ouvreur de piste. Aussi, pour leur summer party spéciale anniversaire, HEPHATA leur a ouvert les portes du temple du sport et de l’industrie automobile.

Quel meilleur endroit pour les pionniers, les entrepreneurs mais aussi pour des consultants, experts en conformité et en gestion de projet, que ce lieu ? Le premier club automobile du monde, a été créé en 1895. Cette date marque l’issue de la première course automobile de l’histoire Paris-Bordeaux-Paris. Cet ancien hôtel du Plessis-Bellière, et plus récemment l’ACF devient un centre de réflexion et de recommandation autour des nouveaux enjeux que l’automobile crée et notamment d’un sujet bien connu pour 99 : la norme.

Pour débuter la soirée, place aux discours mais aussi aux remises de médailles ! La partner team reçoit des bouteilles de vin. Ensuite vient le moment des cadeaux… La projection de photos des nouveaux locaux fait sensation. Puis, voici venu La surprise : l’ouverture du rooftop, une vue hors du commun qui vient transformer la soirée ! « Ce soir ils partagent tous un grand plaisir d’être ensemble dans un espace qui leur est quand même réservé, privilégié ». Les propos du Président résument très nettement l’action d’HEPHATA qui ouvre les portes de lieux historiques extraordinaires.

Photobooths et polaroïds sont utilisés sans arrêt pendant que le champagne coule à flots. Une folle ambiance pour une soirée d’anniversaire réussie ! Revivez l’événement ici

Au revoir 99 et merci pour votre engagement auprès du patrimoine historique !

hotel-particulier-paris-seminaire

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Septembre 2019 : Orange réalise son séminaire avec Hephata dans le Paris caché. Un séminaire de rentrée off-site fort sympathique, dans un bel hôtel particulier. Les explorateurs de l’internet des objets pénètrent dans un bel hôtel particulier parisien, qui ne cesse depuis sa création d’être un lieu de rencontres et de connexions ! Un endroit parfait pour se retrouver en petit comité et pour travailler aux projets de rentrée.

Cet hôtel particulier n’est au départ pas une résidence urbaine mais une demeure de campagne à l’abri des regards. Elle servit en effet à camoufler les amours du comte d’Artois avec une actrice de la Comédie française. Et, plus tard, elle abritera celles du Duc de Richelieu. Sous la monarchie de Juillet, c’est la maîtresse de Talleyrand qui y prendra ses quartiers.

Pour Orange, il s’agit d’une journée au vert simple et paisible où l’ébullition parisienne semble bien loin. Les liens se font entre Orange et ce lieu chargé d’histoire ! HEPHATA a su dénicher un lieu en adéquation totale pour recevoir cette entreprise des objets connectés. C’est en effet un lieu qui avait pour mission de l’aider à se diriger et à maintenir son cap ! Il se situe d’ailleurs au bord de l’ancien cardo maximus de Lutèce, cette voie majeure d’une ville romaine qui structure la cité. Un lien avec Thing in the future qui vise à structurer l’internet des objets avant le déploiement de la 5G ? Pivot, point cardinal, des notions clés à l’heure des innovations technologiques rapides.

Organiser ses journées d’étude avec HEPHATA, créateur d’évènements sur mesure, c’est l’assurance de se retrouver dans des lieux où les pierres parlent encore, des lieux où la beauté inspire les réflexions et permet de s’entendre penser. C’est aussi s’engager pour le patrimoine historique. En effet, Hephata reverse 25% des dépenses de l’évènement directement au lieu pour son entretien et sa restauration.

En plus de cela, 10% des bénéfices de cette journée vont à des monuments en péril sous la forme de mécénat de compétences.

Merci Orange d’avoir choisi Hephata pour organiser votre journée d’étude ! Merci Orange pour votre engagement auprès du patrimoine historique !

Hephata_pleniere_engagement_patrimoine

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Doctolib célèbre sa rentrée dans un amphi historique. Hephata lui a choisit le grand amphithéâtre de la Faculté de Médecine pour organiser son évènement de début d’année. Sur les bancs lustrés chaque année par les postérieurs de 8 000 étudiants, Doctolib s’installe pour son évènement de rentrée. Annoncer le programme de l’année prend tout son sens sur de vrais bancs d’école !

L’objectif de rentrée de Doctolib est d’impulser une dynamique puissante pour motiver autour de ses enjeux. Pour HEPHATA, les étudiants de médecine trouveront demain en Doctolib le partenaire facilitant l’exercice de leur métier. En outre, que ce soit pour les médecins libéraux ou pour les hospitaliers, Doctolib vise à améliorer le parcours de santé. Et c’est bien en ces lieux que se trouve un double héritage inspirant. Car, avant de devenir la faculté de médecine de Paris, il s’agissait de l’hôpital de la Charité depuis le XVIIème siècle ! Encore des synergies entre le patrimoine et Doctolib. A côté de Laennec, inventeur du stéthoscope, de Corvisart qui y donnait ses cours, c’est un véritable lieu de transmission. Un endroit idéal pour venir écouter un médecin spécialiste des prises de décision complexes !

Aussi, sur la grande porte de bronze de l’entrée se trouve Asclépios, le dieu grec de la médecine avec sa célèbre couleuvre. C’est un animal qui mue, qui se débarrasse de sa peau pour renaître continuellement. Pour cela, il est un symbole de mort et de renaissance, une destruction créatrice ! Un élément donc très parlant pour Doctolib qui disrupte la manière d’accéder aux soins. Une ancienne manière d’entrer en relation ou de réaliser une consultation est en train de disparaître au profit d’une nouvelle façon de faire. Désormais, on recherche l’efficacité et l’efficience. C’est pour cela que les patients comme les soignants la plébiscite !

Puis vient le deuxième temps de l’événement : la soirée ! Direction la culée d’un célèbre pont parisien, construit pour célébrer l’amitié entre deux peuples. C’est aujourd’hui la convivialité entre Doctolibers français et allemands qui est célébrée. Ce pont donne sur les Invalides qui n’est pas seulement un monument emblématique de Paris, mais d’abord un hôpital majestueux, conçu par Louis XIV pour ses soldats blessés.

Cela nous montre que la beauté n’est pas réservée qu’aux élites. On dit d’ailleurs que l’on reconnaît la grandeur d’une civilisation à la manière dont elle traite ses membres les plus fragiles. Voilà qui donne à penser !

Merci DOCTOLIB d’avoir réalisé votre événement avec HEPHATA pour le patrimoine !

Doctolib rend sa Summer Party historique en s’engageant pour le patrimoine avec Hephata. Cette année, la soirée est organisée dans un pavillon de chasse parisien. La jeune entreprise à la fois soutient le patrimoine en péril mais aussi rend sa soirée historique !

Dans cet ancien pavillon de chasse, Marcel Cerdan y a boxé, les Sex Pistols y ont chanté, Régine y a dansé, Doctolib a su s’y amuser !

Nous sommes en juillet, la journée a été chaude. On ouvre donc les portes pour laisser l’air pénétrer à l’intérieur de ce lieu historique. Napoléon III y imagina des solutions pour améliorer l’hygiène de son temps. Un hasard ? Notre start-up cherche à améliorer la vie des soignants et à simplifier l’accès aux soins ! C’est donc un endroit parfait pour le « Bal des Toubibs. »

Doctolib est à l’écoute. Son événement de l’été débute par une plénière au sommet. Dehors, les canotiers et les nappes à carreaux attendent donc patiemment. Mais l’esprit guinguette c’est pour après…

Dans cette partie boisée, en lisière de Paris, Napoléon III décide de faire une halte après une journée de chasse. Depuis la terrasse, il aperçoit les ouvriers de l’ingénieur Alphand qui récurent le lac de Saint-Mandé. Le lac cause en effet des problèmes de salubrité publique depuis des décennies. Depuis son séjour à Londres, l’empereur ne pense plus donc qu’à embellir et assainir Paris. Passionné de sciences et mécène de Louis Pasteur, il cherche à améliorer l’hygiène publique et la santé des Parisiens. La ville, surpeuplée, est un foyer d’infections et la dernière épidémie de choléra a fait près de 20 000 morts.

Pour Doctolib ce soir, la soirée a des airs de 14 juillet ! Après la plénière, chacun est alors invité à l’extérieur pour y découvrir l’ambiance de la vraie guinguette d’antan avec ses décorations particulières, sa musique, son atmosphère décontractée… En bref, une soirée pour rassembler autour de bons buffets et de mille petites activités joyeuses et toutes simples. L’ancien pavillon de chasse est d’ailleurs transformé en guinguette à l’aube du XXème siècle, quatre ans à peine après l’arrivée du premier métro à la Porte de Vincennes. Il accueille toutes sortes de publics : des dimanches au bord de l’eau, où vêtus de leurs plus beaux canotiers, les Parisiens venaient « guinguer », enivrés de vin vert aux sons de l’accordéon, jusqu’aux tangos des années folles, l’immense boule à facettes de Philippe Starck n’attendait plus que les Doctolibers… L’alcool coule à flots pour le plaisir de tous.

Doctolib s’est engagé pour le patrimoine historique… Merci d’avoir organisé votre soirée avec Hephata !

Hephata_evenement_responsable_val-doise_au_vert

Hephata_evenement_responsable_val-doise_au_vert

En ce début du mois de septembre 2019, le Conseil départemental du Val d’Oise s’engage pour le patrimoine historique en choisissant les verts prés du Vexin français pour leur séminaire de rentrée.

Une journée ressourçante pour bien commencer l’année !

Au programme de cette belle journée, la rationalité du jugement et l’objectivité du raisonnement. Quel meilleur endroit pour évoquer ces sujets que ce château, pur produit du classicisme à la française qui appartient paradoxalement aux descendants de Joseph de Maistre, archétype du penseur baroque et du romantique ? La salle voûtée des communs accueille la réunion en plénière.

Puis vient l’heure du déjeuner servi dans le grand salon. Ensuite, avant de reprendre des discussions autour de l’inspiration et de l’innovation, c’est le moment de la photo de groupe. Et comment ? Ce lieu où les pierres parlent encore s’y prête si bien ! Hephata tisse des liens entre les enjeux de l’entreprise et la manière dont le lieu y répond. Autant de dialogues qui nourrissent l’évènement et inspirent chacun.

Un engagement choisi pour le patrimoine historique du Vexin

Le Val d’Oise s’engage pour le patrimoine du Vexin. 25% des dépenses de l’évènement sont reversés directement à la sauvegarde du patrimoine. Pour les remercier, les trente-deux directeurs du Val d’Oise ont pu profiter d’une visite privée du château par son propriétaire. Une belle visite qui retrace les moments importants de ce lieu historique et fait découvrir les personnes emblématiques de la famille.

Hephata accompagne les propriétaires de cette demeure familiale dans leur recherche de financements pour restaurer le parc à la française.

Merci le DÉPARTEMENT DU VAL D’OISE pour votre engagement pour le patrimoine et à bientôt !

Comment recevoir du public dans les jardins, qu’ils soient classés ou non ? Hephata a interrogé Marie-Françoise Mathiot-Mathon, propriétaire du Château et des jardins de La Ballue.

L’important à retenir dans cet article :

Marie-Françoise Mathiot-Mathon est une passionnée de l’art des jardins, qu’elle considère comme un véritable partage culturel. En effet, ces jardins sont lieu de rencontres : public, photographes, réalisateurs… Le spectacle est toujours renouvelé au fil du temps, des saisons, et des contacts. Elle aime communiquer sur ce lieu unique et aux univers différents, d’Alice aux Pays des Merveilles au jardin « zen japonais », en passant par la mise en scène du paysage à travers la vague d’ifs. Au vu de son site internet clair et épuré et du succès de ses jardins, nous avons interviewé Marie-Françoise qui se charge elle-même de la communication autour de son site.

Votre public

Quel type de public accueillez vous ? Comment fait-on venir des jeunes à visiter à jardin, de quoi faut-il parler ?

Pour apprécier les jardins, nul besoin d’être un érudit, une sensibilité prononcée pour l’esthétique et la poésie sont seuls nécessaires ! Nous accueillons un public varié, bien que davantage à partir de 40 ans, et nous avons une politique incitative pour les enfants grâce à la gratuité jusqu’à 10 ans. Quelques groupes de personnes handicapées viennent nous visiter, et nous sommes heureux de leurs apprendre des éléments pratiques. Mais, nous regrettons de ne pas pouvoir accueillir plus de jeunes publics parce qu’ils seraient très certainement sensibles à cet art si particulier du jardin…. 

Nous ne recevons pas beaucoup de jeunes, il s’agit alors d’étudiants en art, jardins, paysages, ou architecture. Il s’agit plutôt d’un public à partir de 35-40 ans, assez cultivés.
Nous sommes ouverts à l’international, avec plus de 50% d’étrangers qui louent des chambres et un tiers qui visitent les jardins.

Nous avons une problématique double : deux sites et deux activités différentes, celle de l’accueil des jardins et celle de l’hébergement. Il faut donc toujours être à la pointe. 

Pensez-vous qu’il s’agisse de l’art topiaire en particulier qui fascine les visiteurs ou bien l’ambiance générale du jardin ?

Les personnes ne connaissent pas forcément l’art topiaire, qui consiste en la taille des végétaux. Je pense donc que c’est plutôt l’ambiance du jardin qui est propice à la réflexion et à la quiétude, et qui attire les visiteurs. 

L’excès de fréquentation fait perdre de la sérénité au lieu. C’est pourquoi, je fais tout pour que les gens s’y sentent bien et comme chez eux. C’est, pour ainsi dire, un jardin de la liberté.

Votre communication

Comment communiquez-vous sur vos jardins ? Plutôt en face à face ou digital ? Comment fait-on connaître un jardin ?

En ce qui concerne le face à face, l’accueil est personnalisé : nous prenons le temps pour leur parler du domaine, leur présenter le jardin, leur remettre le document de visite… Nous sommes présents pour nos visiteurs.

Je suis très active en communication, ayant reçu une formation webmarketing. Mais je me fais quand même aider par une attachée de presse. J’entretiens des relations privilégiées avec la presse (journal Architectural Digest par exemple), la télévision (pour des reportages institutionnels…).

Je suis également en contact avec de nombreux photographes, tels que Yann Monel qui est le photographe du jardin et avec qui un livre a été réalisé Les Jardins de La Ballue.

La communication passe par plusieurs canaux :
– le papier (les dépliants touristiques par exemple) ;
– les réseaux sociaux. Je suis très présente sur les réseaux sociaux, comme Instagram(800 followers), Twitter, et Facebook (1500 likes qui ont fait monter les statistiques). On y poste les aventures du quotidien (tissus muraux, restauration des toitures…) mais aussi des articles, comme par exemple celui sur le tournage du film d’Anthonin Peretjatko ;
– les sites web. J’ai deux sites, un pour le château (Château de La Ballue) et un pour les jardins (avec word press, Jardins de La Ballue), qui sont en permanence actualisés et complétés.

Il faut toujours être présent un maximum sur la toile et également faire attention aux sites d’avis. Dans la communication digitale, il est aussi important de constituer :
– des mailings
– des fichiers (clients, partenaires et médias).

Pour que les gens aient envie de revenir, la base est de réussir à joindre tous ces éléments !

En plus de la communication à proprement parler, avez-vous d’autres moyens pour atteindre vos visiteurs potentiels ?

Il faut aussi du contact physique : une boutique, un salon de thé… Nous proposons aux visiteurs de laisser leurs coordonnées email pour être tenus au courant des évènements que nous organisons.

Il est important de nous adapter à notre public : aujourd’hui la communication est forcément bilingue, au moins en anglais.

Au début, ce qui a été important c’était de définir la marque et ainsi de relancer la communication. Nous avons créé une véritable identité La Ballue, avec une ligne graphique identique depuis le début, un logo…

L’animation de vos jardins fait-elle partie de votre communication ? Comment s’organise-t-elle ?

Nous faisons de nombreuses animations dans divers domaines : la musique (3-4 concerts par an), l’opéra, le théâtre, la danse…Par exemple, nous avions réalisé une animation « Pâques au pays des merveilles ». Il y avait un côté « fait maison » et un univers ludique (qui est évidemment un des rôles importants du jardin).

Le lieu a permis des rencontres extraordinaires dans beaucoup de domaines (cinéma, musique, danse…). Il est très ouvert à l’Art Contemporain et rend possible la découverte de choses inimaginables.

Un autre exemple : le festival de danse contemporaine Extension Sauvage, avec Lattifa Laabissi. Dans ce cas, le jardin devient une proposition scénographique pour les danseurs, et le lieu permet de dépasser ses propres limites. Le festival est important pour s’inscrire dans le territoire.

Les animations demandent beaucoup d’énergie mais tous ceux qui travaillent ici s’impliquent beaucoup. Nous nous établissons comme la vitrine d’un savoir-faire artisanal français : il est impératif d’éviter toute faute de goût ! 

Je suis très sollicitée car les évènements jardins sont importants et diversifiés. La clé est une bonne signalétique et surtout un travail de communication. Il faut être très réactif, et ne rater aucun article de presse.

Cherchez-vous à avoir des retours de vos visiteurs ? Si oui par quels moyens (sondages, commentaires…) ?

Le public est souvent heureux d’avoir pu visiter nos jardins, qui sont un lieu d’échange social. Nous bénéficions de nombreux retours car nous sommes très à l’écoute, d’abord en direct mais aussi à travers de multiples outils de suivi : que ce soit par mail, ou dans les commentaires de sites touristiques tels que TripAdvisor, Booking… Nous effectuons une vérification presque quotidienne de ces messages, cela nous permet de prendre en compte les avis des visiteurs et ainsi de toujours nous améliorer.

Avez-vous des labels, des partenariats ?

Il est très important de travailler sur les labels : par exemple, celui de Jardin Remarquableest renouvelé tous les cinq ans, il faut donc toujours rester au top !
C’est notre troisième renouvellement de ce label : nous en avons eu un en 2005, 2011-2012, et 2016.

Mais ce n’est pas tout : il faut rechercher d’autres labels. Par exemple, effectuer une démarche de labellisation Qualité Tourisme, accomplie avec les chambres de commerce. Ils sont très exigeants et pourtant il s’agit déjà de notre troisième ou quatrième renouvellement.

Outre les labels, les partenaires sont évidemment primordiaux, que ce soit en guides papiers (Le Routard, Le Petit Futé…) et les sites spécialisés.

De même, je suis entrée cette année dans l’association des Plus Beaux Jardins de France(avec Bruno Monnier à la direction).
Cette démarche de labelisation est lente, progressive car elle se pense en fonction de nos développements tout autant que de nos découvertes des nouveaux labels. Nous restons donc bien attentifs à « ce qui se fait ». 

Quels sont vos résultats ?

Nous avons environ 6500 à 7000 visiteurs par an. La communication autour des jardins est un travail indirect de communication qui sert à la notoriété de notre activité d’hébergement.

Nous avons aussi reçu le prix du tourisme numérique il y a 3 ans, un trophée du tourisme, le Prix Européen des Jardins… Ce dernier a permis des retombées presses incroyables ! Cela démontre au public que nous avons réussi à professionnaliser un lieu chaleureux, tout en restant unique et haut de gamme.

Quels conseils donneriez-vous à des propriétaires qui essaient de suivre la même voie que vous ? Comment recevoir du public dans les jardins classés ?

Il faut être très patient car les répercussions sont lentes sur le nombre d’entrées.
Le bouche à oreille est très important, et cela fonctionne très bien notamment grâce à la qualité.

Le nombre d’entreprises touristiques en Bretagne étant important, nous avons une disproportion entre le nombre de visiteurs et la reconnaissance médiatique : beaucoup de presse mais pas assez de public. Nous réfléchissons donc à d’autres axes de développement, comme par exemple ouvrir un restaurant. Cela reste compliqué car il est difficile de trouver du personnel dans la même dynamique…

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L’important à retenir dans cet article :

Accueillir du public dans un monument historique ou dans des jardins n’est pas une simple affaire. Eviter les dérapages, les entrées dans les espaces dangereux ou privés, guider vers les points de vue qui ont de l’intérêt, mener une visite… ces éléments se préparent avec soin, et l’efficacité de l’accueil repose en partie sur la signalétique. 

En tant que designer diplômé en Art Graphique et option signalétique en dernière année, Antoine de Saboulin – freelance depuis 5 ans et directeur artistique de start-up à ses heures – accompagne les établissements dans la réalisation d’identités visuelles, de logos… et de leur signalétique.

Il nous donne quelques clés d’expert pour bien orienter son public.

Qu’est-ce qu’une « bonne signalétique » ? 

Une bonne signalétique doit répondre à 2 critères principaux : 
– être visible
– être adaptée au lieu et à l’environnement

Pour cela, les codes visuels du lieu sont importants. Par exemple, si la signalétique du métro est vive et colorée pour attirer l’attention, celle du Château de Chambord doit épouser les mêmes styles architecturaux que le domaine, aussi bien que des critères visuels qui évoquent la culture.

Quel type de signalétique installer ? (Fléchage, panneaux de couleurs, typographie…) 

La signalétique est sélectionnée suivant le lieu et le message à véhiculer. 

Par exemple, celle d’une exposition ne sera pas la même que pour orienter son chemin dans le métro, où les couleurs nous indiquent quelles lignes suivre pour se diriger vers la destination souhaitée.

Pour l’exposition, le cheminement sera davantage « littéraire », avec quelques textes, plus lisibles sur un mur uni. Des panneaux doivent pouvoir être installés pour attirer l’œil et être mobiles, pour se fixer n’importe où, là où les besoins de la visite l’imposent.

Avant de commencer à développer la créativité, le designer cherchera à s’imprégner du lieu et vérifier les conditions extérieures… Par exemple, en plein air, la signalétique doit résister au temps et à l’eau. Alors qu’en intérieur elle répondra à d’autres critères, tels que la hauteur du plafond, les couleurs des murs…

Quelles sont les démarches pour bien installer ses indications ?

Il y a plusieurs étapes pour cette démarche.

La phase de compréhension

Les clients qui commandent une signalétique posent dès le début un cahier des charges avec leurs souhaits.

Le designer échange avec le demandeur, qui nous fait part du projet. Si le propriétaire / gestionnaire décide de le faire lui-même, cette étape consistera en la clarification de ses propres besoins, de l’image qu’il veut renvoyer selon la thématique de la visite ou des lieux. Les formaliser sur un papier se révèle souvent indispensable pour éviter toute imprécision…

La phase d’immersion créative

Le designer se rend sur place et s’imprègne de l’identité visuelle du lieu. Accompagné de la personne en charge du projet, il comprend en détail ce qui est attendu, comment est élaboré le cheminement de la signalétique lors du parcours de la visite. 

Il commence alors à hiérarchiser les niveaux d’information : ce qui relève de la visite, ce qui relève du lieu, ce qui relève éventuellement d’autres choses (toilette, buvette, indications liées aux normes ERP…).

Si le propriétaire / décide de le faire lui-même, il doit « jouer le jeu » du parcours. S’il s’agit d’une visite guidée ou orientée, il s’agira pour lui de réaliser le parcours et de formaliser l’ensemble des choses qu’il imagine. S’il s’agit d’orienter des personnes dans un lieu « libre », il pourra être utile de faire évoluer dans les espaces une tierce personne afin de comprendre le cheminement « naturel » à réorienter… 

C’est à ce moment-là que les questions de type « pourquoi ce lieu n’est pas accessible ? Que se cache-t’il ici ? Je vais où juste après ? » ne doivent pas être contournées. 

La « bonne signalétique » s’accompagne d’une « bonne protection » des espaces privés. 

La phase de réalisation simplificatrice


Après la construction des supports, un travail d’épuration est effectué, de traitements des couleurs, de typographie… Le designer choisit parfois des objets pour mettre en mouvement l’espace et la dynamique.

Personnellement, la plupart du temps, j’ai eu la chance de pouvoir exprimer une liberté de créativité totale, mais cela peut dépendre de certains projets. Par exemple, si l’identité du lieu est déjà très forte, comme au château de Versailles, la signalétique possèdera les mêmes codes visuels pour que cela soit cohérent, et il y aura alors un peu moins de liberté créative.

A contrario, si dans un petit château l’identité graphique n’est pas forcément aboutie, il est possible de créer beaucoup d’éléments et de s’amuser : les couleurs, la typographie, le traitement des images…

La plupart du temps les propriétaires désirent des choses nouvelles et innovantes. Et c’est ce qui marche auprès du public !

Deux exemples :
– Lorsque nous rentrons dans le Centre Georges Pompidou, la signalétique est un peu « dans tous les sens » mais les informations sont inscrites en « énorme ». La signalétique est à l’image du Centre qui brasse de nombreuses œuvres et un public très riche. In fine, le tout est homogène et compréhensible : cohérent. C’est ce qui est attendu de la signalétique ! 
– À Montmartre, a contrario, ce sont de petits panneaux à hauteur des yeux, afin de ne pas envahir et gâcher l’architecture intérieure qui est plus « discrète ». Il faut davantage chercher l’information, mais la signalétique n’a pas besoin d’être trop visible, car le touriste y passe peu de temps. Le touriste cherche à « faire un tour dans le bâtiment ».

Y-a-t’il des « trucs » spécifiques à connaitre? Des codes de signalétique ?

Dans l’édition, il existe une mise en page et une hiérarchisation des titres normée : gros titre, sous titre et le texte.

Pour la signalétique, c’est la même chose : il faut la considérer comme une porte d’entrée visuelle afin de savoir quel cheminement emprunter. 
Cela commence avec un grand panneau à l’entrée, comme les gros titres des magazines. Puis cela diminue jusqu’aux petits cartels ou aux brochures de l’exposition. Comme un entonnoir, petit à petit, les tailles se rétrécissent, du global au singulier.

A quoi faut-il faire particulièrement attention lorsqu’on installe sa signalétique à l’intérieur d’un monument ?

La difficulté principale est le budget : la signalétique est importante mais elle doit être fixée dans un budget.

Le but est qu’elle soit évocatrice, visible, « imprégnante » pour le visiteur et qu’elle dure dans le temps. 

Pour trouver les solutions et les bonnes personnes, il faut l’intégrer dans le budget. Par exemple, si le propriétaire cherche un designer en Bretagne, il faudra penser éventuellement aux coûts de transports, et nous devrons faire des choix pour respecter les coûts limites.

Mis à part le budget, il faut prêter particulièrement attention à respecter l’architecture du lieu : cela peut être compliqué selon les bâtiments. Par exemple, si le plafond est trop haut, au lieu d’y fixer des panneaux nous pouvons installer des bandes de couleurs au sol.

Une « bonne signalétique » coûte combien ? Existe-t-il des « astuces » pour limiter les frais ?

Cela dépend du degré d’exigence du porteur de projet !

S’il désire des néons, des volumes suspendus, cela coûte très cher. Sinon il existe déjà des supports de communication, des cadres A4 par exemple, avec une possibilité de renouvellement qui est moins cher.

Pour les budgets intermédiaires, cela peut être de l’adhésif collé sur des supports plats et des murs, mais cela prend beaucoup plus de temps car cela nécessite un travail manuel dans un atelier.

Où la signalétique doit-elle être positionnée dans le lieu de visite ?

Cela dépend du lieu mais surtout du message : de nombreux critères existent, notamment le respect du lieu et du sujet. 

De même, il faut que la typographie « épouse le lieu ». Par exemple, pour une exposition contemporaine, elle sera plutôt fine et géométrique, tandis que pour Montmartre une typographie littéraire, fine, douce… Pour cet espace, il s’agit de respecter le lieu. La signalétique sera alors peu visible au milieu des photographies des touristes.

Quels conseils donneriez-vous à un propriétaire qui désire installer une signalétique efficace ?

Si le propriétaire désire conserver son lieu et ne pas le dénaturer, cela nécessitera une signalétique discrète.

Cependant, s’il préfère mettre en avant des évènements et des activités touristiques, il y a la possibilité de créer des choses plus imposantes et de s’amuser un peu dans la création.

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