Voici un top 10 des sites les plus visités en Auvergne-Rhône-Alpes pour l’année 2019. Hephata vous présente les particularités touristiques de cette région et de chaque activité.

Introduction : 

La Région Auvergne-Rhône-Alpes est la deuxième destination touristique en France en termes de consommation touristique, et la première sur les activités outdoor.

Le territoire de l’Auvergne-Rhône-Alpes est un territoire très varié, composé à la fois de grands espaces urbains et ruraux. Cela participe à l’attractivité et la désirabilité du territoire.

L’infographie suivante montre la répartition des nuitées au sein de 12 départements que compte la Région. 

Infographie départements ⓒpro-auvergnerhonealpes-tourisme.com

Le Cantal est le département qui enregistre le plus faible nombre de nuitées en 2019, presque 10 fois moins qu’en Haute-Savoie et en Savoie.

Infographie chiffres clés 2020 région Auvergne-Rhône-Alpes ⓒpro-auvergnerhonealpes-tourisme.com

La région Auvergne-Rhône-Alpes se distingue par un patrimoine naturel aux paysages très variés, notamment les volcans. La région valorise beaucoup ce patrimoine et le mets en avant via un grand nombre d’activités de plein air et sportives pour les amateurs de vacances actives. Enfin, la mixité du territoire est un véritable atout, avec par exemple des lieux très urbains comme la métropole de Lyon et de grands espaces ruraux. Tous ces atouts participent à la désirabilité du territoire et attirent des publics variés.

À cela s’ajoute un patrimoine culturel important, de nombreux savoir-faire labellisés ainsi qu’un patrimoine gastronomique renommé. 

Les sites d’activités liés au patrimoine naturel les plus visités

La région Auvergne-Rhône-Alpes regorge de paysages à couper le souffle, idéaux pour la pratique du slow tourisme. En effet, le patrimoine naturel de la région est composé de nombreuses montagnes, de volcans éteins et de grands espaces de plaines et de forêts. C’est un terrain idéal pour attirer des excursionnistes, touristes adeptes de promenades et de tourisme vert

1. Le téléphérique de l’Aiguille du Midi à Chamonix, premier site touristique de la région

Situé dans le département de la Haute-Savoie, il s’agit du premier site touristique de la région avec un flux touristique très importantLe téléphérique de l’Aiguille du midi est un véritable atout pour la région de par sa célébrité et son important flux de touristes. Près d’un million d’excursionnistes ont visité le site en 2019. Le lieu est idéal pour les amateurs de tourisme vert et d’aventure.

Téléphérique de l’Aiguille du Midi

2. Le chemin de fer du Montenvers-mer-de-glace en Haute-Savoie

Au départ de Chamonix, le chemin de fer du Montenvers-mer-de-glace est un chemin mythique. À bord d’un petit train rouge à crémaillère, le public découvre le paysage des montagnes de Haute-Savoie. Il s’agit de la seconde activité la plus visitée en 2019, avec plus de 830 000 touristes. 

Le chemin de fer du Montenvers-mer-de-glace

3. Le téléphérique du Brévent à Chamonix

Les téléphériques sont des activités qui fonctionnent très bien, car elles permettent aux touristes de se déplacer tout en découvrant une nature sublime. Pour les excursionnistes amateurs de tourisme vert, les téléphériques sont l’un des atouts majeurs du territoire de la région Auvergne-Rhône-Alpes. 

Téléphérique du Brévent 

Le département de la Haute-Savoie compte 3 des sites touristiques les plus visités en 2019. Le téléphérique du Brévent recense 569 000 touristes pour cette année-là. En tout, le département de la Haute-Savoie représente 18,9% des nuitées enregistrées dans la région. Étonnement, il ne s’agit pas du premier département en termes de nuitées puisque la Savoie se positionne en première place avec 19,8%.

4. Le Panoramique des Dômes

Au cœur du Puy-de-Dôme, le Panoramique des Dômes est un train à crémaillère qui fait voyager les touristes au cœur des montagnes. La destination est le sommet du Puy-de-Dôme, révélant un panorama à couper le souffle. C’est un lieu idéal pour les amateurs de tourisme vert. Les excursionnistes peuvent alors admirer la vue à 360° sur les volcans endormis. 

Panoramique des Dômes

Les volcans sont des joyaux naturels qui participent à l’attractivité du territoire. En 2019, le Panoramique des Dômes a transporté 385 300 touristes. Il s’agit de l’activité de plein air la plus attractive du département.

5. Vulcania, au cœur des volcans d’Auvergne

Vulcania est un centre français de culture scientifique ainsi qu’un parc à thème autour du volcanisme. Situé dans le département du Puy-de-Dôme, le site accueil chaque année des centaines de milliers de visiteurs. En 2019, Vulcania recense 325 900 visiteurs. C’est un lieu unique qui mélange loisir, culture, nature et science. Attirant des publics variés, Vulcania est un véritable atout pour l’attractivité du territoire. Famille, amis, entreprises et scientifiques, nombreuses sont les personnes attirées par un tel site. 

Vulcania, vue depuis l’intérieur du cône

Les sites les plus visités du patrimoine historique et culturel

La région Auvergne-Rhône-Alpes compte divers lieux touristiques ayant un intérêt culturel, historique ou patrimonial. La diversité des sites culturels vient compléter l’offre touristique de la région et participe à la désirabilité du territoire.

6. Le Musée des Confluences, site touristique le plus visité de Lyon

La métropole de Lyon, aussi nommée Grand Lyon, représente presque la totalité du département du Rhône. La métropole est très importante pour la région Auvergne-Rhône-Alpes puisqu’elle attire chaque année des millions de touristes. En 2019, Lyon est classée 36ème sur le classement annuel des 52 lieux à visiter réalisé par le New York TimesLa métropole de Lyon participe activement à l’attractivité du territoire régional.

La métropole de Lyon compte de nombreux lieux culturels et touristiques. Le plus fréquenté est le Musée des Confluences, situé en plein cœur de la ville. En 2019, le lieu a accueilli 671 000 visiteurs.

Musée des Confluences

Hébergé dans un bâtiment de style déconstructiviste, le musée des Confluences est un musée qui couvre diverses disciplines : histoire naturelle, anthropologie, histoires des sociétés et des civilisations.

7. Le site de la Grotte Chauvet 2 en Ardèche

Il s’agit d’une réplique de la Grotte Chauvet, construite entre 2012 et 2015. Depuis sa première ouverture cette année-là, le site de la Grotte Chauvet 2 ne cesse d’attirer des publics. En 2019, la fréquentation du lieu est de 346 000 visiteurs.

Ici tout a été reproduit à l’identique grâce à l’intervention de nombreux professionnels : artistes, scientifiques, etc. 

8. Le Palais Idéal du Facteur Cheval dans la Drôme

Avec 305 200 visiteurs en 2019, le Palais Idéal du Facteur Cheval est le site touristique le plus visité de la Drôme. Situé près de Hauterives, le Palais Idéal du Facteur Cheval est un monument historique unique au monde. Construit sans aucune règle architecturale, le monument est aujourd’hui considéré comme une œuvre d’art à part entière.

9. Le Château de Murol dans le Puy-de-Dôme

Le Château de Murol est le château le plus fréquenté de la région Auvergne-Rhône-Alpes. En 2019, 164 000 visiteurs sont venus découvrir l’histoire et l’architecture du château. L’édifice est protégé au titre des Monuments Historiques. Véritable témoin de la vie seigneuriale, le château est un atout pour l’attractivité du territoire.

Vue du Château de Murol

10. Le Musée-Château d’Annecy

Situé en Haute-Savoie, le Musée-Château d’Annecy est le second château le plus visité de la région. En 2019, le site recense 159 200 visiteurs. Le château est également classé Monument Historique.

Le Musée-Château d’Annecy

Conclusion : 

La région Auvergne-Rhône-Alpes est une région riche en patrimoine, qu’il s’agisse de paysages époustouflants, de lieux culturels ou de monuments historiques. Cependant, il y a des inégalités au cœur de la région, notamment entre les départements. Comme expliqué en introduction, il y a des disparités en termes de répartitions des nuitées. En plus de cela, certaines régions possèdent plus de sites touristiques que d’autres. Tandis que la Haute-Savoie et le Puy-de-Dôme possède des sites très touristiques, d’autres départements en sont moins pourvus à l’instar de la Savoie, pourtant leader en termes de nuitées, ou le Cantal. 

En complément des monuments et sites présentés dans cet article, la région Auvergne-Rhône-Alpes compte aussi deux grands parcs d’attractions à thème :

– Le PAL, parc d’attraction et parc animalier situé dans l’Allier et qui a accueilli 620 000 visiteurs en 2019 ;

– Le Parc d’attraction Walibi dans l’Isère, qui recense 530 000 visiteurs en 2019.

Tous ces sites et monuments touristiques sont des atouts pour les différents acteurs de la région car ils participent à la désirabilité du territoire. De plus, la proximité avec l’un de ces lieux est un atout non-négligeable pour attirer des publics.

Pour aller plus loin : 

Comment rendre utile le patrimoine français ?

Lancer des activités dans un site historique

Comment améliorer la visibilité d’un monument ?

Dans cet article, Hephata présente le TOP 10 des sites les plus visités en Normandie en 2019.

Introduction : 

La région Normandie se décompose en cinq départements : le Calvados, l’Eure, la Manche, l’Orne et la Seine-Maritime. Sur ces cinq départements, trois se situent en bord de mer et bénéficient du tourisme côtier. 

La région Normandie possède un patrimoine varié et un atout particulier : le patrimoine militaire et de mémoireLe tourisme de mémoire est très développé dans la région, grâce aux différents sites retraçant l’histoire du XXème siècle et notamment de la seconde guerre mondiale. Les plages du débarquement, les cimetières militaires français et étrangers ainsi que les divers mémoriaux et musées sont des atouts majeurs de l’attractivité du territoire.

Infographie ⓒpronormandietourisme.fr

En complément de ces sites de mémoire, la région est dotée d’un patrimoine naturel remarquable, notamment au niveau du littoral, ainsi que d’un patrimoine historique, religieux et culturel. Tous ces éléments réunis font de la région Normandie un territoire très attractif touristiquement 

Cependant, parmi les cinq départements qui composent la région, un département n’apparait pas dans la sélection à venir. Il s’agit du département de l’Orne, au sein duquel ne figure aucun des sites touristiques les plus fréquentés de la région.

Les sites les plus visités du patrimoine religieux et historique en Normandie

1. Le Mont Saint-Michel et son abbaye, premier site touristique de la région

Cumulant 2 410 000 visiteurs en 2019, le Mont Saint-Michel est le site le plus fréquenté de la région Normandie. Parmi ces millions de visiteurs, 1,4 millions environ ont aussi visité l’Abbaye du Mont Saint-Michel.

Situé dans le département de la Manche, le Mont Saint-Michel est le premier site touristique en dehors de l’Ile de France. La richesse de l’architecture du lieu, son histoire ainsi que le remarquable patrimoine naturel qui compose la Baie du Mont Saint-Michel sont des atouts qui rendent le site très attractif. Chaque année, le site attire des publics divers, composés d’excursionnistes nationaux et internationaux. Le site est classé au titre des monuments historiques et bénéficie aussi d’une protection au patrimoine mondial de l’UNESCO.

Mont Saint-Michel

2. La Basilique Sainte-Thérèse de Lisieux dans le Calvados, mêlant tourisme et pèlerinage

Avec 836 665 visiteurs en 2019, la Basilique Sainte-Thérèse de Lisieux est le deuxième site patrimonial et religieux le plus visité de la région Normandie. Situé dans le département du Calvados, la Basilique est un édifice du XXème siècle labellisé « Patrimoine du XXème siècle ». Classé au titre des monuments historiques, l’architecture de l’édifice de style néo-byzantin est inspirée de la Basilique du Sacré-Cœur de Montmartre. 

La Basilique Sainte-Thérèse de Lisieux a été érigée en l’honneur de Sainte-Thérèse de l’Enfant Jésus. L’impressionnant édifice attire des publics divers, des passionnés d’architecture et de patrimoine aux nombreux pèlerins.

Basilique Sainte-Thérèse de Lisieux

3. L’Église Jeanne d’Arc à Rouen premier site touristique religieux en Seine-Maritime.

Située à Rouen, l’Église Jeanne d’Arc est inscrite au titre des monuments historiques. L’édifice religieux construit au XXème siècle possède une architecture audacieuse qui attire les touristes et participe à la désirabilité du territoireEn 2019, 234 699 visiteurs ont fréquenté le lieu. 

L’Église Jeanne d’Arc est le premier site touristique situé dans le département de la Seine-Maritime, qui n’en compte pas d’autre au classement des 20 sites les plus fréquentés de la région Normandie.

4. Le patrimoine historique attire les touristes au Château de Caen

Construit au XIème siècle, le Château de Caen dans le Calvados est une forteresse qui témoigne de la grande épopée de Guillaume le Conquérant, commanditaire du lieu. Au fil des siècles, le château ducal est devenu l’une des résidences favorites des ducs de Normandie. L’architecture du lieu témoigne de son prestigieux passé. 

Château de Caen

Cette histoire attire les excursionnistes. Le Château de Caen a accueilli 236 054 visiteurs en 2019. C’est un atout complémentaire pour la région et le département qui possèdent avant tout un important patrimoine militaire et de mémoire.

Les sites les plus visités du patrimoine militaire et de mémoire en Normandie

5. Le Cimetière Militaire Omaha Beach dans le Calvados, premier site le plus visité du tourisme de mémoire

Situé à Colleville-sur-Mer, le Cimetière Militaire Omaha Beach est le premier site touristique du tourisme de mémoire. Fréquenté par 1 709 812 visiteurs en 2019, il s’agit d’un cimetière militaire américain. Composé d’un majestueux mémorial au centre duquel se trouve une statue en Bronze, le site est un lieu de recueillement et de mémoire. Dans la région Normandie, et plus fortement dans le Calvados, le tourisme de mémoire est incontournable.

Cimetière Militaire Omaha Beach

6. Le site très visité du Visitor Center de la Pointe du Hoc dans la Manche

La Pointe du Hoc est l’un des sites les plus visités parmi les célèbres plages du débarquement, notamment en raison de son importance historique, militaire et de la beauté naturelle du lieu. Le tourisme de mémoire crée un flux touristique important pour la région.

Le Visitor Centre de la Pointe du Hoc a été construit pour offrir aux touristes un lieu de recueillement et de mémoire tout en retraçant l’histoire qui s’est déroulée en ces lieux. Son architecture sobre et moderne s’insère discrètement dans le paysage. En 2019, le site a accueilli 1 069 591 visiteurs.

7. Le tourisme de mémoire au Mémorial de Caen dans le Calvados 

Labellisé « Musée de France » le Mémorial de Caen abrite un musée consacré à l’histoire du XXème siècle. La thématique principale du musée est la fragilité de la paix, mais il s’agit avant tout d’un musée d’histoire, notamment des grandes guerres qui ont marquées le XXème siècle. C’est un lieu incontournable du tourisme de mémoire dans le Calvados, qui attire des publics nombreux. En 2019, le site a recensé 466 252 visiteurs

Les sites touristiques les plus visités du patrimoine culturel

8. Le site touristique de la Maison et les Jardins de Claude Monet à Giverny

Le célèbre peintre impressionniste Claude Monet vouait une passion à la couleur, passion qui s’est répercutée dans sa peinture et qui se retrouvait aussi dans sa vie quotidienne. La Maison et les Jardins de Claude Monetà Giverny sont imprégnés de l’atmosphère qui a inspiré au peintre sa célèbre série de tableau Les Nymphéas

Maison et jardin de Claude Monet

La beauté des lieux attire des publics divers, des simples curieux aux passionnés d’art. En 2019, 717 271 visiteurs ont fréquenté le site. La Maison et les Jardins de Claude Monet renferment un patrimoine culturel et naturel incroyable qui participe activement à la désirabilité du département de l’EureIl s’agit du lieu le plus visité du département. C’est aussi le seul à figurer au classement des sites et monuments les plus touristiques de la région Normandie.

9. La Tapisserie de Bayeux dans le Calvados

Le musée de la Tapisserie de Bayeux fait partie de « Bayeux Museum », un ensemble de trois musées retraçant l’histoire de la ville. Le musée tire son nom de l’incroyable ouvrage qu’il présente au public. En dépit de son nom, il s’agit d’une broderie de laine sur une toile de lin. Long de soixante-dix mètres, l’ouvrage raconte l’épopée de Guillaume le Conquérant, célèbre duc de Normandie devenu roi d’Angleterre au XIème siècle.

Extrait de la Tapisserie de Bayeux

Le site attire un flux touristique important, et complète l’offre touristique du territoire en valorisant un savoir-faire ancestral de la région. En 2019, la Tapisserie de Bayeux a accueilli 417 793 visiteurs.

Le patrimoine naturel 

10. Le site touristique très visité de la Colline aux oiseaux

Ancienne carrière, devenue décharge avant d’être réhabilitée en un magnifique parc de 17 hectares, la Colline aux oiseaux est un bel exemple d’aménagement paysager. Le parc comprend différents aménagements extérieurs comme un jardin de vivaces ou un parc animalier. En 2019, le lieu a attiré 419 000 excursionnistes en recherche de nature.

La Colline aux Oiseaux est un écrin de verdure au cœur duquel se situe le Mémorial de Caen, abordé précédemment dans l’article. Ainsi, le parc profite de l’afflux touristique lié au mémorial tout en diversifiant les activités touristiques de la ville. C’est un lieu idéal pour les excursionnistes amateurs de tourisme vert.

Conclusion : 

Comme le démontre ce TOP 10 des sites les plus visités de la région Normandie en 2019, la région possède des atouts variés. Qu’ils soient historiques, patrimoniaux, culturels ou de mémoire, la région bénéficie de la réputation de ces sites touristiques. De plus, cette diversité attire des publics variés et de tous types. 

Il peut être judicieux pour un propriétaire ou gestionnaire de site patrimonial de profiter de ce flux touristique en proposant une offre complémentaire : hébergement, activité historique, restauration, etc. Les possibilités sont nombreuses pour répondre aux besoins des excursionnistes en voyage dans la région.

Pour aller plus loin :

Historique et enjeux actuels du patrimoine

Comment rendre utile le patrimoine français ?

Transformer un parc en jardin remarquable

Dans cet article, Hephata présente les différentes activités liées à l’oenotourisme pour découvrir le patrimoine. 

L’important à retenir de cet article : 

Le patrimoine français est varié et ne se limite pas au patrimoine bâti. L’œnotourisme met en avant différentes facettes du patrimoine : naturel, bâti, culturel et immatériel.

La France regorge d’atouts pour le développement de l’oenotourisme, dont l’impact économique positif est d’ores et déjà reconnu par les acteurs du tourisme. 

Ce qu’il faut retenir : 

– L’oenotourisme et le patrimoine sont intimement liés

– L’oenotourisme permet d’élargir son activité et d’attirer une nouvelle clientèle

– En temps de pandémie, alors que les frontières se ferment et qu’il est difficile de voyager à l’étranger, se positionner sur la thématique de l’oenotourisme est une réelle opportunité 

Introduction : 

Le patrimoine français est riche. Au-delà du patrimoine bâti, la France regorge de patrimoine naturel, culturel et immatériel. L’œnologie est l’un de ces patrimoines réputés dans le monde entier. En effet, trois vignobles français sont classés par l’UNESCO : Saint Emilion, la Champagne et la Bourgogne.

L’attrait pour ce savoir-faire ancestral et la curiosité des voyageurs ont participé à faire émerger depuis plusieurs années une nouvelle forme de tourisme centré sur l’activité viticole : l’oenotourisme. Cet intérêt porté par les touristes est grandissant. 

L’agence de développement touristique française Atout France comptabilisait en 2016 plus de 10 millions de touristes dans ce secteur, contre 7,5 millions en 2009. En termes économiques, l’oenotourisme génère 5,2 milliards d’euros de recettes / an. C’est un atout majeur pour les acteurs du territoire puisqu’il le structure  par des retombées économiques à court comme à long terme.

En France, l’oenotourisme fonctionne très bien. Le vin fait partie du patrimoine français et la France est reconnue à l’internationale pour ses excellents breuvages et ses savoir-faire. Selon les études d’Atout France, près de 60% des oenotouristes sont français. Les 40% restant sont composés principalement de voyageurs européens, venant majoritairement de pays frontaliers comme la Belgique et l’Angleterre. 

1. L’oenotourisme : faire découvrir des savoir-faire ancestraux

L’oenotourisme révèle les richesses des territoires français et permet aux voyageurs, étrangers ou non, de les découvrir. En France, le vignoble est présent dans de nombreuses régions. Chacune d’entre elle possède ses spécificités, autant en termes de culture, de paysage que d’architecture.

Par ailleurs, l’oenotourisme peut etre pratiqué en séjour de courte ou longue durée ainsi qu’en itinérance.

L’oenotourisme itinérant, découvrir une région au gré des vignobles

L’oenotourisme se prête particulièrement bien au tourisme en itinérance, permettant ainsi de découvrir plusieurs domaines viticoles et les subtilités de chaque terroir. Parmi les routes des vins célèbres, prenons l’exemple de la « Route des Vins d’Alsace », récemment labellisée Vignobles & Découverte. Cette dernière peut se parcourir grâce à des moyens de transports collectifs (bus), en voiture ou en vélo pour les voyageurs adeptes de cyclotourisme, mode de slow tourisme fort apprécié.

La « Route des Vins d’Alsace » parcourt 170km de territoire piémont viticole, du Nord au Sud, de Marlenheim à Thann.  Assurément, c’est un pilier du rayonnement de la région alsacienne. Créée dès le début des années 1950, la Route des Vins d’Alsace est une destination complexe, composées de diverses offres : 

– Sentiers viticoles ;

– Rallyes dans les vignobles ;

– École des vins ;

Sans compter les nombreux domaines viticoles proposant des activités de découverte, des visites de caves suivies de dégustation, de la restauration ainsi que des hébergements.

Vignes et villages d’Alsace

L’évènement national « Pique-Nique chez le Vigneron Indépendant » se déroule depuis 25 ans dans la région alsacienne. Ayant lieu pendant trois jours, le principe est le suivant : aller déjeuner chez un vigneron en apportant son panier repas. 

Les « Vins du Val de Loire au fil de l’eau » : vins, croisière et patrimoine

Le « Pays des châteaux » est aussi le pays du vin. À bord d’une touée cabanée, embarcation fluviale typique de la Loire,  le voyageur découvre les merveilles du patrimoine bâti, naturel et immatériel de la région Centre Val de Loire.

En compagnie d’un vigneron, parfois aussi capitaine du bateau, les touristes dégustent produits du terroir et vins des domaines locaux.

Cet itinéraire regroupe différents circuits fluviaux, parmi lesquels la « Toue de Nantes » et la balade « Régal Vigneron ». Tout en naviguant sur l’Erdre, la plus belle rivière de France selon François 1er, les voyageurs peuvent ainsi échanger avec un vigneron du vignoble nantais.

Au cœur de l’Anjou, Loire Vins Aventure propose des excursions sur la Loire à bord de l’Etoile qui Rit, qui se décline en trois offres dont « La Loire Pittoresque ». Au départ de Montsoreau jusqu’à Saint Germain sur Vienne, les voyageurs ont alors l’occasion de découvrir villages et châteaux, comme celui de Montsoreau, transformé en musée d’art contemporain.

En complément des excursions, Loire Vins Aventure propose restauration et dégustation de vins du Domaine des Champs Fleuris. Les touristes peuvent alors découvrir patrimoine bâti et patrimoine naturel , pour une expérience unique.  

2. L’oenotourisme : dynamiser l’évènementiel

L’œnologie entretient des liens étroits avec le patrimoine. Considérée elle-même comme un patrimoine immatériel, l’œnologie implique aussi le patrimoine naturel à travers les vignobles et le patrimoine historique via les différents monuments des domaines viticoles.

L’oenotourisme s’adresse à tous les publics, des néophytes aux passionnés. De nombreuses activités permettent de découvrir cet univers en famille, entre amis ainsi que dans le cadre de l’entreprise.

Rouge aux lèvres : agence spécialisée dans l’évènementiel œnologique auprès des entreprises

Créée par Margot Durancel, sommelière, journaliste et influenceuse vin, l’agence Rouge aux lèvres organise des évènements autour du vin pour les entreprises et leurs clientèles. Composée de sommeliers juniors et de sommeliers séniors, l’agence organise des masterclass, des dîners et voyages œnologiques, et propose la mise en place de bar à thèmes lors de cocktails professionnels.

Pour organiser ses évènements, l’agence dispose d’un carnet d’adresse exclusif composé de lieux prestigieux, parfois secrets, et souvent fermés au public. Pour les propriétaires ou gestionnaires de lieux patrimoniaux remarquables, accueillir un évènement œnologique haut de gamme peut être un bon moyen de développer son réseau tout en préservant son intimité.

En temps de pandémie, l’agence propose à ses clients des « E@Degustation », « les Virtual Wine Tour », sorte de masterclass à domicile en visioconférence. Pour se faire, l’agence se charge de tout organiser : la conception du coffret, la livraison auprès des clients et l’expérience digitale avec un sommelier de l’agence. Un format évènementiel intéressant en période de crise sanitaire !

La plateforme Visit French Wine, véritable guide oenotouristique recensant les acteurs du secteur

La plateforme Visit French Wine recense des dizaines d’activités, d’expériences et de lieux pour partir faire de l’oenotourisme. Le site permet de chercher une expérience personnalisée répondant à différents critères. Parmi les diverses expériences répertoriées et valorisées par la plateforme, nombreuses sont celles qui mêlent oenotourisme et patrimoine.

Grâce à une telle plateforme, un gestionnaire de site historique peut s’inspirer d’expériences existantes, analyser la concurrence locale et se positionner. Si son activité est recensée par la plateforme, c’est aussi un atout de visibilité non négligeable.

La Maison Rémy Martin à Cognac : le spiritourisme, petit frère de l’oenotourisme

Bien que l’oenotourisme soit principalement axé sur le vin, la France possède un autre savoir-faire : les spiritueux. Le cognac est l’une des eaux-de-vie les plus appréciées dans le monde. D’ailleurs, les savoir-faire de l’élaboration du cognac sont inscrits à l’inventaire du patrimoine culturel immatériel français, première étape avant le classement au patrimoine culturel immatériel de l’UNESCO.

La Maison Rémy Martin à Cognac, labellisée Entreprise du Patrimoine Vivant, est l’une des plus prestigieuses maisons de cognac. Fondée en 1724, le savoir-faire de la maison repose sur une distillation traditionnelle et l’utilisation de produits de grandes qualités. D’ailleurs, la Maison propose un large choix d’activités touristiques axées sur la gastronomie, la découverte du patrimoine et des savoir-faire. 

L’intérêt pour les grandes maisons de spiritueux grandit en France, donnant naissance à une nouvelle forme de tourisme complémentaire de l’oenotourisme : le spiritourisme. Pour les propriétaires de lieux patrimoniaux, créer des évènements en lien avec l’oenotourisme ou le spiritourisme est le moyen d’attirer une nouvelle clientèle.

Afin d’impliquer encore plus le touriste dans la découverte des vignobles, la plateforme Visit French Wine recense aussi des activités dans la veine de l’agritourisme. L’agritourisme, forme de tourisme à la ferme, propose aux voyageurs de découvrir les savoir-faire agricoles. Dans l’oenotourisme, ce sont les savoir-faire viticoles qui sont mis en avant, notamment les vendanges.

Le Château Guipière, entre vendanges et séminaires d’entreprises

Situé à quelques kilomètres de Nantes dans le vignoble du muscadet, le Château Guipière propose une salle de réunion jouxtant le chai. Pour les séminaires se déroulant au mois de septembre, c’est l’occasion pour les visiteurs d’expérimenter l’art des vendanges en pratiquant cette activité l’après-midi.

Vignes en automne
L’expérience « Vendanges » au Château de Pommard

En Bourgogne, les curieux sont invités à venir observer, apprendre et participer aux vendanges du Château de Pommard. Après avoir découvert la méthode de récolte traditionnelle, c’est le moment de déguster des spécialités de la gastronomie bourguignonne tout en savourant des vins typiques de la région. Les activités proposées au château de Pommard sont idéales pour le team-building et les séminaires d’entreprises.

Château de Pommard

Ne disposant pas d’une offre d’hébergement, le château a cependant mis en place un système de conciergerie afin d’accompagner au mieux leur clientèle dans la préparation de leur séjour en Bourgogne. 

Il serait judicieux pour un propriétaire ou gestionnaire de site historique, situé à proximité d’un domaine viticole, de servir d’hébergement partenaire pour les vignobles ne proposant pas ce service, à l’instar du Château de Pommard. 

3. L’oenotourisme : offrir des lieux d’hébergements ressourçant pour des séjours uniques

Que ce soit pour un séjour de courte durée dans le cadre d’un circuit touristique ou pour un séjour de longue durée, les domaines viticoles sont des lieux d’accueil privilégiés. Idéalement situés au cœur des vignes, les hébergements touristiques dans les domaines viticoles permettent aux touristes d’être plongés en immersion dans la vie des vignerons . L’espace d’un instant, le voyageur plonge dans une nature exceptionnelle et découvre des savoirs-faire ancestraux.

Il est donc judicieux, lorsque cela est possible, de proposer une offre d’hébergement au sein de son vignoble. Gîtes de France réalise un classement par « épis », à l’instar des étoiles pour les hôtels et restaurants. Cette classification s’applique à différents types d’hébergements :

– Les gîtes, classés de 1 à 5 épis ;

– Les gîtes de groupe, de 1 à 4 épis ;

– La chambre d’hôtes, de 1 à 5 épis ;

– Les campings et chalets, de 1 à 4 épis. 

Nota Bene : les hébergements dit « insolites » ne font pas l’objet d’un classement.

Le Domaine de Verchant : proposer un hébergement de luxe au cœur des vignes 

À seulement quelques minutes du centre de Montpellier se trouve le Domaine de Verchant. Maison de maitre transformé en hôtel 5 étoiles proposant des chambres et des suites. Le lieu est classé Relais & Châteaux. Par ailleurs, Le Domaine de Verchant propose aussi un appartement privé ainsi que deux maisons privatives.

Le Domaine de Verchant propose divers services ;

– Le Restaurant « Verchant » ;

– La « Plage dans les vignes » composée d’une piscine, d’un restaurant et d’un bar tel une oasis au cœur des vignes ;

– Un SPA, proposant aussi des cabines privatives ;

– Une salle de fitness ;

– La boutique-caveau, pour déguster et acheter les vins du domaine.

Vidéo Domaine de Verchant domainedeverchant.com

La vue imprenable sur les vignes du Languedoc fait du Domaine de Verchant un véritable havre de paix, de calme et de volupté pour la clientèle en recherche d’expérience haut de gamme. 

Camper chez le vigneron dans le Val de Loire, une offre d’hébergement plus accessible

Pour les touristes préférant l’itinérance et le camping, il est possible de faire étape chez le vigneron. En effet, dans le Val de Loire, plus particulièrement dans la région de Saumur, plusieurs vignerons proposent des emplacements à titre gratuit pour accueillir des campeurs comme au Clos des Cordeliers.

Conclusion 

Accessible à tous grâce à une diversité d’offres adaptées à un public très large, l’oenotourisme est un atout pour le patrimoine français. En effet, il permet d’étendre la vision du patrimoine, de penser plus large, en s’intéressant au patrimoine naturel, culturel et aux savoir-faire (patrimoine immatériel). 

L’oenotourisme est incontestablement un atout pour les propriétaires ou gestionnaires de domaines viticoles. Toutefois, il peut aussi s’adapter aux lieux historiques n’ayant visiblement aucun lien avec l’œnologie. Si la région où se situe le bien possède une histoire forte liée à l’œnologie ou est particulièrement réputée pour ses vins, un lieu historique peut en bénéficier et organiser des évènements autour de cette thématique.

Pour aller plus loin : 

Le slow tourisme, découvrir le patrimoine en flânant

Lancer des activités dans un site historique 

Quels financement pour lancer une activité touristique ?

Comment développer des activités au cœur des abbayes ? Dans cet article, Hephata vous donne quelques inspirations et pistes de réflexions.

L’important à retenir de cet article : 

Dans cet article, nous vous présenterons différents développements d’activités mis en place dans des abbayes, à travers un focus sur les différentes propositions réalisées par l’association Propolis autour de l’Abbaye de Bonnecombe.

En effet, généralement, les abbayes sont des lieux spacieux et chargés d’histoire, souvent entourés d’un patrimoine naturel remarquable. Ainsi, les abbayes présentent des atouts majeurs pour la mise en place d’activités variées.

Introduction : 

Les abbayes sont intimement liées au monachisme. Initialement issues de l’Orient, elles se sont beaucoup développées en Occident au fil des siècles.

Avec l’avènement de la chrétienté, des abbayes furent construites par centaines. La vie monastique s’appuie sur différents piliers, parmi lesquels le travail, souvent agricole. En effet, « Ora et Labora », signifiant en français « prie et travaille », est une expression latine faisant référence à la vie monastique bénédictine. À travers le travail dans les champs, les abbayes avaient pour vocation d’être auto-suffisantes.

En janvier 2021, la ministre de la cohésion des territoires et des relations avec les collectivités territoriales, Jacqueline Gourault, s’est rendue dans le Calvados afin d’y signer une convention de partenariat de sauvegarde du patrimoine. Le premier édifice à bénéficier de ce programme est l’Abbaye de Mondaye, située à Saint-Martin-de-Mondaye.

Cette actualité démontre un intérêt toujours présent pour le patrimoine historique, notamment le patrimoine des abbayes. Assurément, la dimension humaine de ces lieux de vie particuliers les rend fascinants, tout comme leur architecture souvent remarquable. 

Au même titre que les châteaux, les abbayes sont des témoins de l’évolution des styles architecturaux en France et de l’histoire du pays. C’est un patrimoine reconnu et valorisé, à l’instar de l’Abbaye de Fontenay en Bourgogne-Franche-Comté, classée au Patrimoine Mondiale de l’Unesco.

Pour sauvegarder de tels lieux, il est nécessaire de mettre en place des activités afin de les animer. L’enjeu est de les rendre rentables financièrement, les bénéfices pouvant par la suite être réinjectés dans la mise en valeur, le développement et l’entretien du lieu.

Cependant, il est important de garder une cohérence entre l’histoire du lieu et les nouvelles activités. Pour cela, il est judicieux de s’orienter vers des activités ayant une dimension sociale, environnementale, de bien-être ou spirituelle.

Focus sur l’étude du projet Propolis à l’Abbaye de Bonnecombe

Pour la première édition du Prix du Patrimoine paysager et écologique, la Fondation Etrillard a sélectionné le projet de l’association Propolis pour la réhabilitation et la restauration des espaces paysagers de l’Abbaye de Bonnecombe.

Bien que tout ce que propose l’association Propolis est au stade de projet, il s’agit d’un travail d’étude très intéressant, axé autour de la construction d’un projet cohérent, qui peut être une excellente source d’inspiration. L’aboutissement sera par la suite décidé avec l’évêché de Rodez et Vabres, propriétaire des lieux.

L’Abbaye cistercienne de Bonnecombe dans l’Aveyron est un lieu patrimonial exceptionnel fondé au XIIème siècle. Inhabitée depuis 1965 et inoccupée depuis 2017, l’Abbaye est au cœur du travail d’étude réalisé pour le projet Propolis.

L’idée de l’association est d’implanter un centre de formation au sein de l’Abbaye ainsi qu’une pluralité d’autres activités axées sur les questions environnementales et sociétales. 

1. La valorisation des extérieurs de l’Abbaye

Les sites patrimoniaux sont généralement entourés d’une nature remarquable. C’est assurément un atout à valoriser pour les propriétaires et gestionnaires de lieux patrimoniaux. En effet, les visiteurs apprécient de plus en plus le patrimoine naturel. Par ailleurs, de nouvelles tendances touristiques attestent de cet attrait grandissant pour la nature, tels que l’agritourisme ou le slow tourisme, ainsi que toutes les formes de tourisme durable.

À travers la mise en place des différentes actions, l’association Propolis exprime un message fort et affirme l’importance des questions environnementales et sociétales à ses yeux.

Cadre naturel remarquable, le site de l’Abbaye, d’une dimension de 13000m2 bâtis, s’étend sur plus de 180 hectares comprenant de la forêt, un parc ainsi que des espaces au potentiel agricole comme un verger et un potager. Assurément, l’Abbaye de Bonnecombe possède les atouts nécessaires pour pratiquer une agriculture innovante et être le plus auto-suffisante possible.

Les extérieurs seront mis à profit pour y développer plusieurs activités et équipements, tels que :

– Un jardin ornemental ;

– Une pommeraie ;

– Un potager et jardin en agroécologie pour les visiteurs ; 

– Un potager en permaculture et un nouveau verger ; 

– Un espace dédié à la culture de plantes à parfum en agroécologie.

En effet, L’Abbaye de Bonnecombe prévoit d’expérimenter les méthodes de l’agroécologie en consacrant une partie de ses extérieurs à la production de plantes à parfums, aromatiques et médicinales, en proposant 300 espèces différentes.

Par ailleurs, des ateliers liés à la nature seront mis en place au sein de l’Abbaye, ainsi qu’un élevage de papillons. Un hangar agricole sera aussi créé. 

2. Une offre diversifiée permettant d’attirer différents publics

La superficie impressionnante de l’Abbaye de Bonnecombe est un atout pour y développer plusieurs activités variées permettant ainsi de s’adresser à un public plus large.

En tant que propriétaire ou gestionnaire de lieu patrimonial, il est important de réaliser un diagnostic avant de se lancer dans le développement d’activité.

Comprendre les atouts du lieu et de son territoire ;

Analyser les attentes et besoins du public, autant des touristes que des locaux ;

Se positionner en fonction des critères précédents.

Le projet Propolis à l’Abbaye de Bonnecombe utilise les atouts du lieu. Le premier atout est l’espace : en effet, un lieu aussi vaste que celui-ci permet d’y implanter différentes activités.

Chaque activité mise en place répond à une demande plus ou moins explicite du public.

a) Les activités culturelles pour attirer un large public

Les activités culturelles sont certainement celles qui attirent le plus de public. De ce fait, pour un propriétaire ou gestionnaire de site historique, inclure la culture dans son offre est une excellente idée. En effet, le secteur culturel, très diversifié, possède de nombreux atouts :

– Accessible à tous les âges, les activités culturelles plaisent autant aux enfants qu’aux adultes ;

– La culture est un des pans principaux de l’attractivité d’un territoire. En devenant un lieu culturel reconnu, le lieu participe au développement de son territoire.

Afin d’inclure un maximum d’individus et d’élargir encore son public, il est judicieux de mettre en place des activités destinées aux amateurs comme aux professionnels.

Ainsi, l’un des volets du projet Propolis est l’accueil d’artistes en résidence avec la création d’ateliers d’artistes, implantant ainsi un centre culturel sur le site de l’Abbaye. Afin de compléter l’offre culturelle, le projet prévoit : 

– Une salle de spectacle, ainsi que l’utilisation de l’Église en salle de célébrations et de concerts ; 

– Un cabinet de musique et de poésie. 

b) Les aménagements sociaux, le patrimoine au cœur de la vie quotidienne des habitants

Le patrimoine fait intégralement partie du territoire et de l’histoire d’une région. Pourtant, il est souvent oublié, laissé de côté. Pour les gestionnaires ou propriétaires de sites patrimoniaux, transformer son patrimoine en lieu de vie permet de l’inclure dans la vie de la commune. De cette manière, le lieu s’intègre dans le quotidien des habitants, qui, ne l’oublions pas, constituent son premier public.

Le projet Propolis à l’Abbaye de Bonnecombe inclut un volet social très important. De plus, en redevenant un lieu de vie à la fois pour les personnes qui viendront en formation ou en résidence et pour les locaux, l’Abbaye de Bonnecombe retrouve sa vocation initiale. Toujours dans une démarche sociale, l’Abbaye accueillera un lieu de vie et d’accueil pour une dizaine de jeune de l’Aide Sociale à l’Enfance (ASE).

De cette manière, l’Abbaye de Bonnecombe retrouve sa vocation d’accueil des personnes dans le besoin.

L’association Propolis prévoit aussi la mise en place d’un cabinet de médecine alternative, offre presque inexistante jusqu’alors sur le territoire, en proposant un lieu où penser la santé autrement. Cette démarche est en adéquation avec leur pensée générale de durabilité et de responsabilité.

3. Le cœur du projet : l’implication politique et sociétale du centre de formation

À travers cette activité qui constitue le cœur du projet, le patrimoine devient un acteur de la vie politique. En effet, le centre de formation aux questions environnementales répond à de grandes questions sociétales. En formant des individus à ces thématiques, ces problématiques qui gangrènent notre société, l’Abbaye de Bonnecombe prend une place très importante au sein de la politique, de l’éducation et de la société.

Il est important pour les propriétaires et gestionnaires de lieux patrimoniaux de comprendre les grands enjeux sociétaux. 

Le centre de formation est l’activité principale du projet Propolis. Le centre proposera un cursus intitulé « Penser la modernité ». Cette formation dispensera des enseignements et des activités pratiques en lien les questions environnementales et sociales.

Le cursus est divisé en trois modalités, se destinant chacun à une clientèle différente. Les cursus proposés vont d’une semaine à neuf mois de formations, se destinant autant aux particuliers qu’aux professionnels. 

Les étudiants du cursus seront logés, nourris et blanchis pour un forfait mensuel allant de 650€ à 800€. Les cours seront dispensés grâce aux subventions sollicitées, les participants n’auront donc pas à payer la formation.

Cependant, le centre de formation est un véritable atout économique pour la région. En effet, les individus venus en formation pourront :

Visiter la région et découvrir le territoire ;

Dépenser dans les activités et commerces de proximité ;

Participer à la vie économique de la région.

Le centre de formation constitue l’atout majeur du projet grâce sur plusieurs aspects : les loyers des étudiants assurent une rentabilité du lieu sur le long terme. De plus, le lieu constitue un écrin idéal pour une formation aux questions environnementales et sociales, ce qui en fait un rude concurrent face aux quelques rares écoles ou universités proposant ce type de cursus. 

4. Un grand projet au budget colossal

Afin d’accueillir toutes ces activités, l’Abbaye de Bonnecombe va être entièrement nettoyée et rénovée. L’association prévoit plusieurs années de nettoyage, de travaux et d’aménagement.

Pour un propriétaire ou gestionnaire de lieu patrimonial souhaitant le rénover afin d’y développer un nouveau projet, les chantiers d’insertions ou de bénévoles sont une bonne solution.

Il peut aussi lancer une campagne de financement participatif. En effet, les contributeurs peuvent aussi devenir acteurs du chantier s’ils le désirent.

Pour financer un tel projet, nécessitant la réhabilitation du lieu, des travaux de rénovation et d’aménagements, l’association Propolis a lancé des levées de fonds, bénéficiant ainsi de différentes aides : 

– Des subventions publiques, de la part des collectivités locales, de l’Etat et de l’Europe à hauteur de 30% du coût du projet ;

– Des financements privés, venant d’entreprises, de fondations et de particuliers, représentant 30% du financement du projet.

L’association Propolis a perçu les atouts majeurs de l’Abbaye de Bonnecombe et de son territoire. Leur étude donne des axes de réflexions aux propriétaires afin d’y créer une offre utile pour le territoire.  

5. D’autres exemples de développement d’activités

L’exemple de l’Abbaye de Bonnecombe nous a permis d’explorer divers secteurs d’activités : la formation, l’écologie, l’agriculture et la cohésion sociale. 

Cependant, le développement d’activité au sein d’une abbaye peut aussi concerner la mise en tourisme du lieu avec la création d’une offre d’hébergement comme à l’Abbaye des Capucins à Montauban. Enfin, le développement peut aussi être très diversifié et englober différents secteurs d’activité, comme au sein de l’Abbaye de Royaumont.

L’Abbaye des Capucins à Montauban

Située en Occitanie, cette abbaye du XVIIème siècle a été transformée en hôtel haut de gamme en 2006. L’établissement comprend un hôtel 4 étoiles d’une capacité de 116 chambres, un spa, une piscine et un restaurant.  

En plein cœur de la ville, au bord du Tarn, l’Abbaye des Capucins présente tous les atouts d’un lieu d’hébergement touristique : 

– Accessibilité ;

– Localisation idéale ;

– Proximité des commerces, des lieux de loisirs et de culture avec notamment le Musée Ingres Bourdelle à moins de 5 minutes à pied.

L’Abbaye des Capucins a de nouvelles ambitions, notamment la construction d’un nouveau bâtiment pour créer un véritable complexe hôtelier. Le projet devrait inclure : 

– Un amphithéâtre de 200 places ;

– Deux nouveaux restaurants panoramiques en roof-top ; 

– La création de 110 nouvelles chambres 3 étoiles, doublant ainsi la capacité d’accueil de l’hôtel. 

Ces aménagements viennent compléter le patrimoine existant pour créer un nouveau lieu unique, mêlant patrimoine et modernité. Ainsi, le lieu est capable de répondre à la demande grandissante de la clientèle.

L’Abbaye accueille des particuliers venus découvrir la région ainsi que des touristes d’affaires et des entreprises, le lieu disposant d’espaces pour recevoir séminaires et réunions. De cette manière, le propriétaire des lieux a transformé l’abbaye en un véritable acteur touristique du territoire, participant au développement local et à l’attractivité de la région. Les travaux d’extension de l’établissement permettent de pérenniser l’offre tout en préservant le monument historique.

L’Abbaye de Royaumont

L’Abbaye de Royaumont a été réhabilitée en 1938, devenant alors le Foyer de Royaumont. Lieu d’accueil et de repos pour artistes et intellectuels, le lieu évolue par la suite en centre culturel international.

Forte de sa renommée acquise au cours des décennies, la Fondation gérant l’Abbaye de Royaumont a diversifié ses activités :

– un centre de formation et de recherche autour de la culture, des arts, des sciences humaines ainsi que l’environnement ;

– une libraire-boutique, ainsi qu’une bibliothèque musicale et une bibliothèque générale ;

– des espaces de séminaires et d’évènementiels ;

– un hôtel et un restaurant. 

L’Abbaye organise des évènements annuels tel que le festival de musique de Royaumont. Consacré à la musique classique, la fréquentation augmente chaque année. Entre l’édition de 2017 et 2018, la fréquentation avait augmenté de 21%.

Conclusion :

Le développement d’activités dans des abbayes peut prendre différentes formes, en fonction des besoins et envies du gestionnaire des lieux. Toutefois, il faut aussi prendre en compte le territoire autour du lieu, comprendre son écosystème et comment rendre le lieu utile.

Les projets de développement d’activité au sein d’une abbaye peuvent nécessiter des travaux d’aménagements et de rénovation. Cela représente un investissement financier, plus ou moins important. Ainsi, en fonction de l’orientation du projet, différents acteurs peuvent soutenir sa réalisation.  

Pour aller plus loin : 

 Les acteurs du patrimoine : le financement

Historique et enjeux actuels du patrimoine

Les enjeux de la sauvegarde du patrimoine français

Dans cet article, Hephata présente comment faire rayonner le patrimoine avec l’agritourisme.

L’important à retenir dans cet article :

L’agritourisme contribue à élargir la vision touristique du patrimoine. Le patrimoine ne renvoie pas seulement aux châteaux, maisons de maître ou abbayes. Il se compose aussi du patrimoine vernaculaire des petits villages, des anciens corps de ferme, des paysages naturels et des savoir-faire. 

Ce qu’il faut retenir de cet article : 

– L’agritourisme valorise le patrimoine naturel, culturel et immatériel

– Les collectivités territoriales ont un intérêt grandissant pour ce secteur et le soutienne financièrement

– L’agritourisme est particulièrement en vogue en période de crise sanitaire

Introduction : 

Le tourisme vert, tourné vers la découverte de la nature, est de plus en plus en vogue chez les voyageurs. Cette forme de tourisme, en rupture avec le tourisme de masse, se développe en plusieurs branches, parmi lesquelles on retrouve le tourisme rural. 

L’agritourisme est la forme la plus immersive du tourisme rural. Alors que ce dernier englobe toutes les activités touristiques en lien avec la ruralité, l’agritourisme s’axe autour de la vie à la ferme et des séjours en immersion complète.

Alors que la crise sanitaire a lourdement impacté le tourisme, notamment le tourisme de masse et le tourisme urbain ; le tourisme rural, dont l’agritourisme, est en plein essor. En effet, selon des études menées par Airbnb, la location en zone rurale a fortement augmenté. Les français ont besoin de prendre l’air, de sortir des grandes villes et de s’échapper le temps d’un bref voire long séjour.

L’agritourisme permet aux voyageurs de découvrir le patrimoine d’une autre façon, en s’intéressant au patrimoine naturel et culturel des régions. Destiné aux adeptes de la vie à la ferme aussi bien qu’aux curieux en recherche d’expérience, l’agritourisme se décline au gré des exploitations et des sites historiques.

1. Le patrimoine : un terreau fertile pour le développement d’activités touristiques

Aller vivre à la ferme est une expérience inédite pour la grande majorité des citadins. L’agritourisme permet de vivre un échange culturel et social entre les locaux et les touristes, dans un contexte intime.

Pour les propriétaires de domaines agricoles, cet intérêt pour les métiers de l’agriculture est une aubaine. L’agritourisme est l’opportunité pour eux de diversifier leur champ d’action grâce à des activités non agricoles comme de l’hébergement, de la restauration, des activités de loisirs et de la vente de produits directement à la ferme.

Le château du Colombier et sa ferme conservatoire

Du côté des propriétaires ou gestionnaire de lieux historiques possédant aussi des terres agricoles, l’agritourisme est un axe de développement intéressant. Par exemple, le domaine du Château du Colombier dans l’Aveyron dispose d’un jardin et d’une ferme-conservatoire, unique en Europe. 

En effet, sur les terres du domaine, la ferme-conservatoire permet aux touristes de découvrir des plusieurs espèces et races animales différentes, parmi lesquelles la Brebis Marron des Aravis. Le Château du Colombier a mis en place un plan de sauvegarde pour sauver cette espèce au bord de l’extinction.

Le Château du Colombier a su tirer avantage de ses terres agricoles pour offrir à sa clientèle une offre diversifié, alliant la richesse du patrimoine historique à celle du patrimoine naturel.

2. L’agritourisme en France : une offre très diversifiée 

L’agritourisme se développe de plus en plus en France et l’offre touristique est très diversifiée. En effet, chaque exploitation possède ses caractéristiques propres. 

Deux marques ont été créées dans le but de valoriser et mettre en avant les agriculteurs ayant choisi de diversifier leur activité. Ces marques sont des gages de qualité pour les touristes en recherche d’expériences et de destinations uniques : Bienvenue à la ferme et Accueil Paysan.

a) Bienvenue à la ferme

L’une de ces marques, « Bienvenue à la Ferme » est coordonnée par le service des chambres d’agriculture de France. Les Chambres d’agriculture sont présentes dans tous les départements et régions. Ce sont des établissements publics, animés en lien avec les élus locaux. Les chambres d’agriculture contribuent au dynamisme de chaque département et région dans une démarche de développement durable. 

Créé en 1988, Bienvenue à la ferme est un réseau de près de 8 000 agriculteurs adhérents. Au sein de chaque région et département, des conseillers accompagnent les agriculteurs dans leur activité. Ils agissent pour la promotion de la marque localement et s’assurent de la qualité des services et activités proposés. 

Le réseau Bienvenue à la ferme promeut des expériences axées sur divers thèmes : « Mangez fermier », à travers la vente et la dégustation de produits fermiers, et « Vivez fermier » qui se décline comme ceci :

Se restaurer : repas préparés par les fermiers, activités pour découvrir et savourer la gastronomie et les produits du terroir ;

–  Dormir : séjours à la ferme dans un cadre authentique et naturel le temps d’un week-end, d’une semaine, d’une nuit. 

– Découvrir et s’amuser : découverte des savoir-faire de la ferme à travers des activités pédagogiques et ludiques.

Par ailleurs, le réseau propose aussi des offres « vacances d’enfants », spécialisées pour les séjours en famille, les voyages scolaires, les centres de loisirs, etc. 

Séjourner au Domaine Distaise

Situé aux portes de la Vallée de la Drôme, le mas provençal du Domaine Distaise accueille les visiteurs au cœur de son verger de 24 hectares. Recommandé par le Petit Futé et le Guide du Routard, le domaine dispose de plusieurs offres d’hébergement : 

– Quatre chambre d’hôtes, classées 3 épis au classement Gîtes de France ;

– Une aire d’accueil pour une dizaine de camping-car, labellisée aire d’accueil France Passion ;

– Trois gîtes ruraux, classés 3 épis et dispersés autour de l’exploitation agricole.

Le classement Gîtes de France auquel nous faisons référence dans cet article est expliqué dans l’article sur l’œnotourisme, forme très spécifique d’agritourisme, que nous vous invitons à aller lire afin de compléter ce sujet.

Le domaine Distaise dispose aussi d’une ferme-auberge, servant aussi de table d’hôtes pour les visiteurs. La ferme-auberge propose un menu composé des produits de la ferme, spécialisée dans l’élevage de cochons en plein air et le maraichage biologique. L’offre de la ferme-auberge s’est adaptée à la crise sanitaire, en proposant des paniers repas à emporter, à déguster dans le confort de son hébergement ou lors d’un pique-nique en extérieur.

L’offre touristique du Domaine Distaise se complète avec une boutique et de nombreux services pour satisfaire les clients : piscine chauffée, billard, ping-pong, terrain de boules, etc. Les visiteurs peuvent aussi profiter de la proximité avec les animaux de la ferme et se balader dans l’exploitation.

S’éveiller au camping ferme pédagogique de Prunay

Au cœur des châteaux de la Loire, le camping ferme pédagogique de Prunay accueille les vacanciers, en famille et entre amis. Dans un cadre tranquille et authentique, le camping ferme pédagogique de Prunay offre aux touristes un lieu pour se ressourcer.

À travers diverses activités ludiques et pédagogiques, les vacanciers s’échappent de leur quotidien : 

– Fabrication du pain, activités autour des céréales de l’exploitation et de la farine ;

– Balade en tracteur remorque ;

– Nourrissage des animaux ;

– Construction de nichoirs et boules de graisses pour les oiseaux ;

– Etc. 

Ces activités sont aussi proposées dans le cadre de classes vertes ou de classes découvertes, afin de sensibiliser les plus jeunes au milieu agricole. Deux jardins d’enfants situés au cœur du camping offrent des équipements tels que des châteaux gonflables et des toboggans. 

Le camping dispose de plusieurs offres d’hébergements pour accueillir sa clientèle :

– Mobil-homes ;

– Chalets tout conforts et chauffés ;

– Emplacements pour tentes, caravanes et camping-car.

Au-delà des activités proposées par le camping ferme pédagogique, le lieu bénéficie d’atouts extérieurs grâce à sa localisation. Au cœur du Val de Loire, le « Pays des châteaux », le camping est un point de départ pour des visites culturelles, complétant la dimension patrimoniale du séjour.

La proximité avec la Loire à Vélo ouvre le lieu aux adeptes du cyclotourisme, forme de slow tourisme très en vogue en France depuis plusieurs années.

Comment intégrer le réseau Bienvenue à la ferme ?

Pour un propriétaire agricole désirant étendre son activité et bénéficier de la marque Bienvenue à la ferme, il faut rentrer en contact avec la Chambre d’Agriculture de son département.

Pour bénéficier de la marque, le porteur de projet doit s’engager à : 

Satisfaire les attentes du consommateur ;

Promouvoir le métier d’agriculteur ;

Valoriser les produits de l’exploitation et les savoir-faire ;

Etre l’ambassadeur d’une agriculture durable et responsable.

Il est aussi impératif qu’il propose la viste de l’exploitation, par souci de transparence sur les pratiques agricoles. Dans le même objectif, il s’engage aussi à inscrire les noms, adresse, date de productions sur ses produits.

b) Accueil Paysan 

L’association Accueil Paysan, qui promeut l’agriculture paysanne, est un réseau composé de près d’un millier d’adhérents en France ainsi que de 300 dans 32 autres pays.

Ce réseau est composé d’agriculteurs et d’acteurs ruraux engagés en faveur d’une agriculture paysanne et d’un tourisme durable, équitable et solidaire. Accueil Paysan est partenaire du ministère de l’agriculture, de l’agroalimentaire et de la forêt. 

Les objectifs du réseau Accueil Paysan : 

– Faire découvrir dans le partage et l’échange le milieu rural, les activités de la ferme, ses métiers et savoir-faire ;

– Permettre aux paysans de vivre décemment sur leurs terres, contribuant ainsi au développement local ;

– Participer à la construction d’un monde rural, écologique et durable.

Le site du réseau Accueil Paysan permet au touriste de découvrir une grande variété d’offres.  

Séjourner au Domaine du Fot dans les Côtes d’Armor

Situé au cœur d’un domaine boisé longeant une rivière, le Domaine du Fot est une ancienne hospitalière des moines de Saint-Jean de Jérusalem datant du 12ème siècle. À 25 km de la mer, le domaine dispose de deux hébergements chaleureux : une longère indépendante ainsi qu’un gîte d’étape.

Entre vergers et prairies, les touristes peuvent découvrir les chevaux de traits et les vaches bretonnes du domaine. Le Domaine du Fot propose diverses activités :

– Randonnées sur le chemin botanique qui passe sur le domaine ;

– Partage de savoir-faire : complicité entre l’humain et le cheval au travail, découverte de la race bovine bretonne pie noir, ateliers de transformation laitière et cuisine ;

Les visiteurs ont aussi accès à un service de restauration, avec un menu élaboré sur place à partir de produits frais, bio, issus de la ferme et des productions locales.

le chateau partagé EN SAVOIE

Situé sur la commune de Dullin, en Savoie, le Château Partagé est un lieu regroupant habitations et activités autour de l’environnement et de l’agriculture.

Ancienne maison de maitre du 18ème siècle, le Château Partagé est divisé en plusieurs appartements individuels, habités par plusieurs familles. La rénovation du lieu et son aménagement ont été rendu possible grâce au soutient, notamment, de la NEF, banque éthique et solidaire.

Le Château Partagé héberge un large panel d’activités professionnelles, toutes contribuant à la bio-diversité du lieu.

– Du maraichage biologique, selon la pratique de la traction équine ;

– Une boulangerie avec un fournil à pain en bois ;

– Un atelier de tournage sur bois artisanal.

Le Château Partagé est un exemple de réhabilitation totale et complexe, axée sur des activités durables et responsable. Afin de permettre au plus grand nombre de bénéficier de cet environnement unique, le Château Partagé proposent diverses prestations d’accueil :

Chambres et table d’hôtes ainsi que la possibilité de louer des locaux en gestion libre, en mode gîte ;

Résidences d’artistes et accueil d’évènements culturels ;

Accueil pédagogique et social ;

Accueil de stages, formations et séminaires.

Comment intégrer le réseau Accueil Paysan ? 

Si un propriétaire souhaite rejoindre le réseau Accueil Paysan, il peut pour se renseigner auprès de la FNAP, Fédération Nationale Accueil Paysan. Structurée sur trois niveaux, départemental, régional et national, le propriétaire peut rentrer en contact avec la délégation de son territoire.

En fonction de l’avancée du projet et de la motivation du porteur de projet, une ou plusieurs visites peuvent être effectuées ainsi qu’un entretien téléphonique. Lorsque la structure candidate est prête à accueillir, une visite est organisée à l’issue de laquelle commence une période probatoire d’un an. À la fin de la période probatoire, une ultime visite est réalisée pour confirmer ou infirmer la labellisation

3. Les collectivités territoriales s’impliquent dans l’agritourisme

Au-delà des acteurs comme Bienvenue à la ferme et Accueil Paysan, d’autres institutions s’impliquent dans l’agritourisme. La popularité grandissante de cette pratique touristique attire l’attention des collectivités territoriales, qui lancent des appels à projets pour soutenir le développement d’activités liées à l’agritourisme. 

La région Pays de la Loire lance un appel à projet Agritourisme & Oenotourisme, à destination des professionnels des filières de l’agriculture, de la viticulture, de la pêche, de l’aquaculture et de la saliculture. 

Cet appel à projet soutien des projets de modernisation des installations d’accueil touristiques ainsi que la création de nouveaux aménagements spécifiques. L’appel à candidature est ouvert jusqu’au 31 décembre 2021. 

En Occitanie, la région a mis en place le PASS Agritourisme. La Région Occitanie figure parmi les trois régions avec l’offre d’agritourisme la plus importante aux côtes de l’Auvergne et l’Aquitaine. À travers cette aide, d’un montant maximum de 20 000€, la Région Occitanie s’engage aux côtés des acteurs de l’agriculture et de l’agroalimentaire afin de soutenir le développement d’investissements agritouristiques. 

Les objectifs du PASS Agritourisme sont les suivants :

Accompagner des lancements d’activités sur ce secteur ;

Créer une nouvelle offre agritouristique dans un objectif de diversification des revenus ;

Mener des investissements de petite ampleur dans un objectif de professionnalisation, amélioration ou développement d’une offre existante.

4. MiiMOSA : le financement participatif pour aider l’agritourisme

La plateforme MiiMOSA propose des méthodes de financement participatif, le prêt rémunéré et le don avec contrepartie, pour soutenir l’agriculture et l’alimentation ainsi que l’agritourisme. 

Depuis 2018, la plateforme MiiMOSA organise un appel à projet Agritourisme, en partenariat avec Airbnb et Bienvenue à la ferme, et récompense une dizaine de lauréats. Les projets sélectionnés bénéficient d’une aide financière attribuée par Airbnb, pouvant aller jusqu’à 5 000€.

Les lauréats peuvent aussi profiter de l’accompagnement des conseillers du réseau Bienvenue à la ferme dans la mise en place de leur projet d’accueil. Ils deviennent alors adhérents au réseau pour une période d’un an.

Dormir dans une ruche géante à la Fontaine d’Airmeth

À Pontivy en Bretagne, la Fontaine d’Airmeth propose des chambres d’hôtes et un gîte au sein de deux corps de ferme entièrement rénovés. Le lieu dispose aussi d’un hébergement insolite, cœur du projet sélectionné lors de l’appel à projet.  

En effet, les propriétaires de la Fontaine d’Airmeth pratiquent l’apiculture. Ils souhaitent partager leur métier et passion avec les visiteurs, en créant un lien unique entre l’humain et les abeilles. 

Pour se faire, ils ont créé un chalet atypique et écologique, une tiny house, en forme de ruche. À l’intérieur se trouve une ruche pédagogique. Les abeilles entrent et sortent par une cheminée vitrée, à l’arrière de la tiny house, sans danger pour les habitants du chalet.

Par mesure de sécurité, des loquets cadenassés ont été installés. Ainsi, les habitants de la petite maison pourront observer grâce aux vitres la vie des abeilles, comprendre leur mode de vie.

Dans une démarche solidaire et responsable, le chalet a été entièrement aménagé et décoré grâce aux artisans locaux. 

Conclusion :

Le patrimoine agricole regorge de richesses culturelles, naturelles et immatérielles qui sont des atouts pour le tourisme. L’agritourisme répond aux envies d’ailleurs et d’authenticité de la clientèle tout en permettant aux agriculteurs de diversifier leur activité. En créant du dynamisme dans les territoires, l’agritourisme est un atout pour les collectivités territoriales qui peuvent y voir un nouvel axe de développement du territoire.

À l’instar du Château du Colombier qui a su tiré avantage de son terrain agricole pour y développer une ferme-conservatoire, un lieu historique possédant un patrimoine naturel peut se lancer dans l’agritourisme.

L’agritourisme est un véritable atout pour les propriétaires de sites historiques entourés de terrains agricoles, ou possédant un potentiel agricole. En effet, c’est un moyen pour eux d’attirer une nouvelle clientèle appréciant à la fois le patrimoine et l’agriculture.

Pour aller plus loin : 

– Investir dans le patrimoine historique naturel

– Quels financements pour lancer une activité touristique ?

– Le programme européen LEADER

Hephata accompagne un couple de jeunes repreneurs à développer un projet autour du patrimoine familial pour galvaniser les initiatives locales. Le château se situe sur le territoire dynamique économiquement de l’Aisne. En outre, le programme « Coeur de Ville » encourage la valorisation du patrimoine et les initiatives économiques, culturelles et sociales.

Au coeur d’une campagne périurbaine en pleine mutation (agrandissement de la zone commerciale, désenchantement des zones artisanales et commerciales), l’enjeu est de préserver un lieu de vie respectueux de l’environnement et inspirant. Le projet doit donc favoriser la création de modes de consommation ou de travail plus en lien avec l’écosystème local. Il doit ensuite permettre la mise à disposition d’espaces inédits et différenciants ainsi que la création d’emplois.

Le patrimoine historique est un véritable acteur économique qui vient galvaniser les initiatives locales économiques et sociales. Le château se transforme en micro-pépinières d’entreprise pour participer à la croissance économique locale. En outre, le parc devient une véritable pépinière verte créatrice de lien social par la voie d’un jardin participatif ouvert à tous.

C’est une lieu de vie historique qui s’engage pour la croissance. L’expérience vécue se place au coeur du projet. Elle se veut joyeuse, ancrée dans l’histoire, respectueuses de l’environnement et de l’être humain. Enfin, un apprentissage spécifique, notamment historique sera proposé.

Hephata-chateau-dombes-valoriser-patrimoine-naturel

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Hephata a accompagné le propriétaire d’un château situé dans la Dombes à valoriser le patrimoine foncier et piscicole de son domaine.

La proximité avec la métropole lyonnaise est un atout pour le territoire sur lequel se situe le domaine. Cette proximité constitue une demande croissante d’espaces. En outre, des offres touristiques hétérogènes drainent un flux touristique plutôt dynamique. La présence d’infrastructures, qui desservent efficacement la région et le département, facilite le tourisme. D’autre part, le territoire agricole a préservé sa biodiversité (facteur d’attractivité), une biodiversité préservée à la lisière d’un territoire en mutation urbaine. Enfin, la politique locale cherche à développer ses volets économiques et sociaux.

Le propriétaire s’implique particulièrement dans son environnement économique et social, à l’origine d’un maillage de liens serrés. Son enjeu est de renforcer la vie agricole, et notamment piscicole, économique et sociale locale.

Pour Hephata, valoriser le patrimoine foncier et piscicole d’un domaine historique, nécessite de créer des partenariats locaux solides. Le domaine doit être considéré comme un acteur local en tant que tel. C’est un véritable acteur économique. Il produit des richesses en valorisant l’existant. Dans le cas présent il s’agit de valoriser, d’une part, un patrimoine naturel, et d’autre part, un patrimoine foncier.

Comment rendre utile le patrimoine français ? Hephata trouve des solutions d’ingénierie pour valoriser les monuments et les rendre utile à long terme.

L’important à retenir dans cet article :

 Autant en emporte le temps…
C’est FAUX !

Lancée en mars 2017, Hephata trouve des solutions pour valoriser les monuments français et leurs domaines à (très) long terme…

Les châteaux doivent s’ouvrir à la collaboration pour favoriser la transmission

Hephata vient de « ephatta » qui signifie « ouvre-toi » en araméen, la plus vieille langue du monde. Car pour servir l’avenir, il faut se souvenir, c’est à dire créer des liens.

Des liens pour réconcilier le passé avec l’avenir, les anciennes générations avec les nouvelles, les vieilles traditions avec les modes de vie modernes…

Pour cela les propriétaires de châteaux, de manoirs, de palais, de vergers, de potagers et de forêts sont invités à renouveler leurs modes de gestion. Ils doivent s’ouvrir aux nouveaux modèles technologiques, économiques, opérationnels qui sont proposés, inventés et discutés sur notre plateforme, et commencer à changer de vision !

A terme, les acteurs économiques seront invités à développer, valoriser, utiliser, chacun selon ses possibilités, la multiplicité des richesses que peuvent présenter espaces intérieurs et extérieurs d’exception. Bref, chaque initiative, savoir-faire et technologie a sa place pour faire passer le, ou plutôt notre, patrimoine à l’âge adulte…

Pour Hephata, le patrimoine historique est en pleine crise d’adolescence, il n’est pas sénile…

Si nos pierres tombent en ruine, ce n’est ni la faute du temps qui avance, ni des finances mal allouées. C’est la faute de nos lunettes qui sont mal ajustées !

Nos monuments ne sont pas des grabataires à béquilles, inutiles rentiers ou pire, assistés. Ils semblent subir une sévère crise d’adolescence, ne sachant pas à quelle identité, à quelle fonction se vouer.

A l’âge d’enfance, sous la houlette de leurs parents, le siècle-père protecteur, et l’implantation-mère nourricière, ils furent occupés à servir la devise de leur foyer. A l’un reviendra de nourrir avant de s’éteindre (Nutrisco et Extinguo avec François Ier), à l’autre de prier et d’élever la justice (Pietate et Justitia avec Charles IX) ; à celui-là de protéger les deux autres (Duo Praetendit Unus avec Henry IV). Le temps a passé, jusqu’à ce que père et mère ne se décidassent à se tourner vers les nouveaux-nés, père vers l’avenir technologique, mère vers la globalisation.

Ah… la période de l’enfance est douce. Celle de l’adolescence est bien amère, pleine de révolte et de fatigue mélangées face à son sentiment d’inutilité. Et, le corps change, il semble malade, il fait peur. Autant le font les palais qui perdent leurs tuiles, gagnent en crevasse ou perdent leurs eaux. Heureusement, ils ont de fidèles alliés, leurs propriétaires et gestionnaires qui sont, un peu comme eux, inclassables …

Bref, la pauvre pierre adolescente se cherche encore. Elle n’a pas encore trouvé le lien entre sa taille, son poids, son histoire et sa vocation. De fait, elle pense encore souvent que l’unique moyen de se faire investir est de se travestir en fille de son temps, changeante au gré des modes et des envies de ses visiteurs. Tant de gens lui passent alors dessus sans la regarder vraiment, car elle ne les accueille que pour une visite ou pour une nuit. Certes, ces « passages » permettent de payer des crèmes de soin, mais cela ne peut être la solution de tous les patrimoines à long terme…

Chaque patrimoine peut (re-)trouver son rôle, selon ses spécificités territoriales, pour servir l’avenir

L’époque peine à faire le lien entre les « vieilles » pierres et l’innovation. La classification même de l’INSEE marque une frontière claire entre l’activité de gestion de sites historiques et toute autre activité d’exploitation ou de développement économique. Pourtant, aujourd’hui, on peut rarement faire l’un sans l’autre ! Cette barrière conceptuelle qui isole et muséifie d’un seul trait nos monuments loin de la sphère économique ne permet pas d’unifier des principes a priori opposés : la longévité et l’innovation ; le passé et l’avenir ; la mobilité et l’ancrage territorial…

Au contraire, déployer et faire rayonner la France en associant des initiatives complémentaires, voire contraires, c’est possible. Ces lieux historiques, hors-du-commun, ont tous les attributs pour servir les acteurs économiques, culturels et sociaux d’aujourd’hui et de demain. A chacun son échelle : locale, nationale ou internationale.

Conclusion

Chaque monument doit retrouver son utilité, conformément aux besoins de son économie locale mais aussi de ses traditions locales. Pour cela, il faut rouvrir les frontières de la pensée. 

Le tout, sans déloger leurs propriétaires qui leur apportent leur cohérence !

Pour aller plus loin

Transmettre et partager des valeurs avec le patrimoine

Stéphane Bern et le patrimoine : un duo de choc

La sauvegarde du patrimoine au service de l’homme

Du patrimoine au service public : audit et études stratégiques

Avant de proposer une Stratégie d’aménagement territoriale qui a un impact tangible et durable, l’équipe propose un diagnostic technique poussé.

Hephata considère qu’une réflexion globale sur l’imbrication entre le patrimoine et les services publics est nécessaire. En effet, cette dernière permet l’élaboration d’une politique d’attractivité territoriale par le patrimoine.

Par ailleurs, Hephata considère que cette réflexion doit être menée conjointement par des filières distinctes qui fonctionnent aujourd’hui en silos. Or, cette séparation des compétences ne permet pas d’inscrire durablement le patrimoine dans une politique territoriale. Ainsi, Hephata organise la rencontre d’acteurs et chercheurs privés et publics. Ils proviennent de l’industrie du bâtiment, de la finance d’infrastructures, de l’éducation, de l’urbanisme, de l’agriculture et du tourisme.

En quoi consiste donc nos études et audit stratégiques ?

D’abord, les équipes du Bureau Hephata étudient la capacité des sites historique à contribuer à l’aménagement des villes et des espaces ruraux. En parallèle, l’équipe diagnostique la capacité des monuments à s’intégrer à un maillage local dynamique ou à créer son propre écosystème. Ensuite, Hephata étudie la capacité à fédérer une population autour d’une identité commune, à attirer de nouveaux publics ou à favoriser l’installation de nouveaux services (éducation, santé, culture, défense…).

Stratégie de développement territorial : aménagement et compétitivité

Hephata considère que le patrimoine historique est un atout intrinsèque, unique et spécifique de chaque région française. Forte de cette conviction et à partir d’une connaissance éclairée des liens entre patrimoine et service public, Hephata systématise l’approche du développement territorial par la valorisation du patrimoine et des parties prenantes qui oeuvrent à sa valorisation. Dans ce cadre, le patrimoine monumental, naturel, immatériel et vivant attire toute l’attention de l’équipe. En outre, les métiers d’art, restaurateurs spécialisés, financeurs éclairés, administrateurs éclairés sont de formidables ambassadeurs.

Enfin, la Stratégie de développement territorial est souvent accompagnée d’une Stratégie de financement appropriée.

Les responsables politiques ont à coeur de renforcer l’attractivité de leur territoire auprès de publics variés. Ainsi, en lien avec des acteurs institutionnels tels qu’Atout France ou la Banque des Territoires, ils parviennent à concevoir des Stratégies de Valorisation et d’Aménagement qui peuvent tenir compte du patrimoine historique.

Enfin, voici des exemples de missions :
– Création d’un parcours touristique immersif patrimoine naturel et culturel autour d’une zone géographique, incluant attractions, hébergement, restauration ;
– Animation d’un réseau d’acteurs publics et privés autour de la problématique d’aménagement territorial d’une communauté de communes ;
– Création d’un écosystème de sites patrimoniaux abritant un service public dans un territoire ;
– Conception d’un produit marketing « lisible » autour d’un lot de sites historiques gérés en PPP (partenariats public privé) ou en DSP (délégation de services publics) pour solliciter des aides financières ou des fonds d’infrastructures privés.